D381
T25-08/13
PDF Traduction JP, AJH
Dernière Modification: 16/09/2020
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Titre de la lettre : Sesma et Ribera n'ont pas plagié les rapports d'Oummo.
Date : ??/02/1988
Destinataires : Monsieur Juan Aguirre
Langue d'origine : Espagnol
Notes : 1 lettre de 6 pages.

Egalement visible dans Antonio Ribera y Jesús Beorlegui: "El Secreto de Urantia (Ni caballos ni troyanos)" Ediciones Obelisco, Barcelona (1988) ISBN: 84-7720-067-X.

UMMOAELEUUE
Nombre de copies    1
Langue espagnole

Je vous prie Monsieur de ne pas faire de copie de
ces feuilles dactylographiées
qui devront être conservées par votre
frère JUAN AGUIRRE

Messieurs JUAN AGUIRRE RAFAEL FARRIOLS   JUAN DOMINGUEZ   JORGE BARRENECHEA    DIONISO GARRIDO   JOSE JORDAN   HILTRUD NODRLIN    JOAQUIN MARTINEZ

Nous vous joignons une lettre de notre frère provenant de Grande Bretagne auquel nous sommes soumis. Comme elle est rédigée dans une autre langue, nous nous sommes permis de la transcrire en langue espagnole en tenant compte plus de l'esprit de son contenu, que de sa version littérale.

Nous avons demandé QUE CET EXEMPLAIRE; SOIT CANALISÉ PAR L’INTERMEDIAIRE DU GROUPE DE MADRID au lieu de la remettre directement à Barcelone, pour que vous ayez la preuve de son envoi.

Bien qu'elle soit au nom de votre frère JOAQUIN FRANCES et adressée à la revue INTERVIU publiée à Barcelone, nous souhaitons ici vous autoriser à la photocopier, et à en faire l'usage qu'il vous plaira ou à la diffuser aux niveaux que vous désirerez.

Nous répétons que s'agissant d'une lettre adressée à l'origine à une seule personne, vous aurez besoin sans aucun doute de cette autorisation pour la convertir en lettre ouverte.

Indépendamment de vos décisions sur sa diffusion, nous désirerions expressément que vous remettiez une copie à votre frère Antonio Ribera Jordá. Vous êtes simultanément autorisés à lui remettre la lettre que nous vous envoyons et que nous nous supplions de conserver jusqu'à ce que nous parvienne la lettre jointe depuis la Grande Bretagne. Les difficultés postales entre les deux pays ont retardé quelque peu cet envoi.
RESUMONS-NOUS
Envoyez à la Revue Interviu l'ORIGINAL de la lettre que nous a remis notre frère à qui nous sommes soumis joint au texte de traduction en espagnol, pas avant de photocopier pour vous les deux documents.

Remettez une copie de celle-ci en plus de la lettre qui lui a été remise précédemment, plus le texte de traduction à votre frère Antonio RIBERA

Maintenant nous voulons que vous réfléchissiez sur notre attitude.

Nous savons, amis intimes, que cela vous a attristés et même fâché parce que vous paraissant injuste, notre décision de maintenir le silence informatif tant que votre frère Juan José Benitez résidant à Lejona (Espagne) ne rectifie pas publiquement dans le même media, son injuste accusation.

Mais une analyse plus profonde de la concaténation des événements, servira peut-être à reconsidérer votre état émotionnel.

Il est réellement triste que nous, corps expéditionnaire étranger, qui n'avons rien en commun, ni aucun lien biologique avec le Réseau social de la Terre, ayons à bondir à la défense d'un frère, lui même incapable de s'autodéfendre, même s'il vit dans le B.B., et d'un autre frère son aîné, dont les moyens économiques sont maigres et qui s'est vu réduit à l'impuissance face aux attaques cruelles d'un éditeur sans scrupules : votre frère Fernando Lara, et d'un autre frère, son disciple, qui profite de la vieillesse de son maître pour ternir son honneur gratuitement.

Mais nous avons observé avec tristesse, que pas un seul d'entre vous; n’étiez attentionnés. PAS UN SEUL FRÈRE parmi vous ne s'est levé pour défendre quelques OEEMMI maltraités. Il nous aurait été agréable d'observer une réaction communautaire d'appui moral aux offensés sans nécessité d'attaque morale contre les agresseurs malades.
Nous ne vous avons jamais rien demandé qui favoriserait les intérêts de nos frères, mais oui nous vous avons supplié de fortifier entre vous les liens de solidarité quand n'importe lequel de vos frères se trouve soumis à un puits de désespoir ou tourmenté par un grave problème.

Nous ne sommes pas en train de vous accuser de n’avoir pas tenu compte de notre exhortation. Et cette aide a cristallisé parfois entre vous. Mais reconnaissez au moins que le cas de vos frères Sesma et Ribera, aurait requis de votre part une réaction plus vive.

Il nous est impossible de juger le degré de responsabilité morale de votre frère FERNANDO LARA (Éditeur), concernant son attitude vis-à-vis de Don Antonio Ribera.

Son mépris envers un frère, qui a réalisé vertueusement une œuvre intellectuelle pour gagner son pain, écrivant dignement ses œuvres sans plagier d'autres auteurs, et sur qui injustement plane l'accusation de plagiat, reprenant ainsi l'attaque parallèle de son frère JUAN JOSÉ BENITEZ, provoque notre rejet et notre tristesse.

Si vous analysez avec objectivité toutes ces accusations, vous pourrez conclure qu'elle manquent totalement de fondement.

Vos frères Lara et Benitez manient arbitrairement le verbe PLAGIER, comme l'exprime très correctement notre frère         le nom a été caviardé ici, raturé en noir dans la copie de l'original dont nous disposons. à qui nous sommes soumis, dans sa lettre envoyée à votre frère JOAQUIN FRANCÈS.

Ils prétendent donner deux sens, à ce verbe, que nous ne croyons pas acceptés par l'Académie Royale de la Langue Espagnole.

L'un d'eux, utilisé par votre frère Bénitez, confond "reproduire" et PLAGIER. Nous savons, que dans tous les pays, il est permis aux auteurs de tout domaine littéraire de reproduire dans leurs pages un fragment littéral extrait du contexte d'une autre œuvre produite par un auteur connu ou anonyme, pourvu qu'ils mettent toujours un soin spécial à citer clairement l'origine du texte copié (Titre de l'Œuvre et, s'il est connu : Nom de l'auteur).
C'est précisément ce qu'a fait honorablement votre frère ANTONIO RIBERA et ce qu'a oublié de faire votre frère JUAN JOSÉ BÉNITEZ.

L'autre fausse acception confond INSPIRATION avec PLAGIAT. Avec une surprenante méconnaissance de la langue de la part d'un professionnel du domaine de l'édition ; votre frère Lara accuse de plagiat ceux qui n'ont fait parfois que s'inspirer d'autres œuvres.

Pour ce que nous avons pu étudier de l'ingénieuse production littéraire de toute l'histoire d'OYAGAA (Terre), il est évident qu'il est nécessaire de distinguer l'originalité thématique et l'originalité stylistique. Les thèmes princeps véritablement originaux sont réellement très peu nombreux et par définition ont été générés à l'aube de la littérature d'OYAGAA.

Tous les auteurs qui ont écrit depuis se sont inspirés les uns des autres, attitude considérée comme pleinement logique dans la mouvance littéraire. Autre façon de dire que, depuis l'époque hellénique il n'a pas été possible de créer de nouvelles œuvres.
Un de vos spécialistes, votre frère W. Kayser, signale que dans les fouilles de Babylone, on a trouvé une tablette écrite en caractères cunéiformes, dont le texte déplore que tous les thèmes poétiques soient

déjà réellement épuisés !!! Et W. Kayser conclut
"Si toute adaptation d'un thème doit être interprétée comme plagiat alors il n'y a pas un écrivain indemne de ce délit."

Ce qui est réellement important dans l'œuvre d'un auteur, c'est par conséquent l'originalité du style. Votre frère Middleton Murry le signale correctement quand il affirme que ce qui caractérise un auteur c'est la qualité du langage avec lequel il exprime sa pensée et sa gamme d'émotions. Il est évident que l'essence du style est la qualité de la métaphore ou de l'image littéraire. Son originalité, sa plasticité, sa musicalité ou son euphonie, sa capacité à générer des ondes de résonance émotionnelles liées non seulement à l'affectivité qui auréole chaque vocable mais au renforcement sentimental qui parvient à la combinaison harmonieuse des mots. C'est ce qui caractérise le style de chaque auteur et pour lequel vos frères éminents, comme Rainer Maria Rilke, Homère, Pablo Neruda, Paul Claudel, Shakespeare, Federico Garcia Lorca, Dante Alighieri, Rabindranath Tagore... peuvent être catalogués comme les grands inspirateurs du Réseau social de la Terre.

L'indigne affirmation de votre frère Lara dit textuellement ceci : "Quant au dernier livre que notre maison d'édition a publié de Ribera qui s'intitule «Le document», je dirais que oui, c'est conceptuellement un plagiat absolu du livre «Le cheval de Troie»".

On ne peut introduire plus d'idées fausses dans un paragraphe semblable. L'assertion de votre frère Lara démontre qu'il ignore le sens du verbe PLAGIER, ignorance gravissime qu'un homme, qui se consacre à la gestion d'une maison d'édition, puisse confondre S'INSPIRER et PLAGIER.
Nos avons lu cette nouvelle de votre frère Ribera et, si vous le faites aussi, vous observerez qu'il y a seulement une association très lointaine avec le contenu de l'œuvre signée par  votre frère J.J. BENITEZ.

Dans le cas ou il y aurait des indices d'INSPIRATION (que vous savez permise à tout écrivain), il l'aurait fait de l'œuvre d'origine du livre de l'Urantia, en anglais dans le texte, "The Urantia Book" puisque ces livres signés par votre frère BENITEZ, oui eux, sont réellement un plagiat (et non simplement INSPIRÉS DE) c'est-à-dire UNE REPRODUCTION, QUASI LITTÉRALE D'UN TEXTE D'AUTRUI SANS CITER SON AUTEUR LÉGITIME, de l'œuvre d'Urantia en premier lieu et à un moindre degré de nos rapports.

Nous considérons par conséquent l'affirmation de votre frère Fernando LARA comme une CALOMNIE gratuite puisque en réalité l'accuser de plagiat le dénonce injustement comme VOLEUR d'une propriété littéraire d'autrui qui s'est, elle-même, limitée à rédiger une narration avec son propre style.

Il est bien triste que des comportements comme ceux développés par vos frères LARA et BENITEZ ne méritent pas le rejet réflexe

et solidaire des frères touchés par les OEMMII calomniés.

Nous n'avons pas la personnalité juridique pour exercer une action légale que, d'autre part, notre éthique nous interdit de développer. Mais nous pouvons ainsi par notre silence exprimer notre amertume et notre déception.

Nous savons bien que les échos de ces déplorations ne peuvent servir que très peu de consolation à un OEMMII qui se sent humilié par un frère sans scrupule, sans qu'une seule voix se lève pour demander justice. Mais au moins, nous voudrions par ce texte que l'OEMMII ANTONIO RIBERA JORDA, que nous considérons comme un ami cher de notre groupe, prenne conscience que nous participons de son amertume.

Nous savons que nous lui offrons bien peu. Les flatteries et les exhortations émises par une source anonyme qui pour comble s'identifie issue d'un point intragalactique étranger à OYAGAA (Terre) font diminuer malheureusement sa force morale.

Mais au moins nous ressentons une joie secrète, en sachant que sa droiture éthique comme écrivain, renforce sa propre dignité d'être humain et le rend imperméable à la calomnie.

Permettez-nous, Monsieur RIBERA JORDA, de poser notre main sur votre poitrine en signe symbolique de notre respect envers vous.

Messieurs : En plus des textes cités ci-dessus, nous désirerions que vous reproduisiez SEULEMENT LE TEXTE ENCADRE PAR UN TRAIT VERT pour le remettre à votre frère RIBERA. L'original doit être conservé par votre frère AGUIRRE CEBERIO.
Le texte complet de cette lettre peut être lu en réunion, devant les frères que vous pourrez inviter, ou lu par téléphone à vos frères FARRIOLS et JIMENEZ MARHUENDA.
Nous avons ressenti spécialement que vos frères JULIO CESAR IGLESIAS et GERMAN DE ARGUMOSA n'assistaient pas à la réunion convoquée. Nous désirions vivement leur participation, en dépit de vos attitudes réticentes. Nous croyons que même vous, vous êtes efforcés de créer un climat artificiel qui a pu rendre la présence difficile. Cela nous attriste, bien que nous sachions qu'il a été inspiré par une peur fondée, sur le fait qu’ils ne garderaient pas la réserve due. Mais vous oubliez que nous vous avons prévenus que nous pouvons parfaitement contrôler ce risque.

RESUMÉ DE NOS PRIÈRES

Monsieur AGUIRRE CEBERIO. nous savons que nous sommes en train de produire de multiples dérangements par nos requêtes, Pardonnez-nous pour cela

Nous désirerions vous résumer nos prières

PREMIÈREMENT    Envoyer par courrier recommandé ou par l'intermédiaire d'une entreprise de messagerie, l'ORIGINAL de la lettre que nous avons reçue de Grande Bretagne, signée par notre frère (directeur) auquel nous sommes soumis, à votre frère JOAQUIN FRANCES de Barcelone,
Joignez-y sa traduction.

Si nous ne l'avons pas fait directement, c'est parce que nous pensons qu'il serait prudent que vous ayez copie et certitude de son texte. Nous vous autorisons, bien que ce soit une lettre à expéditeur défini, à la considérer comme une lettre ouverte et de ce fait publiable par n'importe quel média.

DEUXIÈMEMENT    Reproduire le texte encadré au crayon de couleur verte aussi bien à la machine que par photocopie, pour en remettre la copie à votre frère Antonio Ribera, avec l'autorisation de l'utiliser selon son bon vouloir

TROISIÈMEMENT    Remettre aussi à Don Antonio, la lettre que de manière ex-professo avec compétence nous adressons et que nous vous demandons de conserver jusqu'à ce que parvienne le courrier de Grande Bretagne

QUATRIÈMEMENT    ajouter dans l'enveloppe remise à votre frère RIBERA une copie de la lettre dont vous aurez remis l'original à monsieur JOAQUIN FRANCES

CINQUIÈMEMENT    Vous êtes autorisés à réaliser autant de copies que vous le désirez de la lettre originale de notre frère Directeur. Nous vous serions spécialement reconnaissants que la plus grande partie de vos frères connus aient accès à celle-ci.

SIXIÈMEMENT    Nous vous conseillons de rédiger quelque lettre de présentation pour expliquer à votre frère JOAQUIN FRANCES les raisons pour lesquelles cette lettre lui parvient par votre intermédiaire.