E42 Drapeau espagnol
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Traduction JP
Dernière Modification : 06/05/2018
Pas d'original disponible
Titre de la lettre : Témoignage du commandant de bord Carlos García Rodrigo de la compagnie Iberia qui a observé un OVNI avec le sigle oummain
Date : ??/07/1985
Auteur : Monsieur Carlos García Rodrigo
Destinataires : Monsieur Juan José Benítez (qui a receuilli le témoignage) et par extension, la communauté ufologique dans son ensemble
Langue d'origine : Espagnol
Notes : Ce témoignage (traduit par Jean Pollion) peut être lu en version originale sur le site web de Juan José Benítez.
Attention ce document n'est pas d'origine Oummaine !
Il a été produit par un terrien en relation avec le dossier Oummo.

Teruel, juillet 1985

Une des observations OVNI les plus complètes et intrigantes avec le célèbre symbole H sur le ventre a eu lieu dans les cieux espagnols en juillet 1985. La qualité professionnelle des témoins - tout un équipage de la compagnie Iberia - ne donne lieu à aucun doute.

Le commandant de ce 727, Carlos Garcia Rodrigo, un pilote expérimenté, avec seize mille heures de vol et cinq années dans les Forces Aériennes, a raconté ainsi la rencontre à J.J.Benitez :

C'était une splendide matinée. Le ciel était bleu, sans un seul nuage. Nous faisions la liaison aérienne Barcelone-Madrid. C'était l'IB-1331. Nous volions décontractés, sans aucune préoccupation. Altitude établie : 29.000 pieds Environ 9700 mètres.
Et vers les 13 h 45, au-dessus de Maella (Teruel), au loin et à environ 15 degrés au-dessus de l'horizon, quelque chose de semblable à une lentille est apparu. Elle avait une couleur titane. sic

(...) On peut regretter que la citation soit ainsi amputée...

Mais ça n'était pas un avion. La « lentille » évolua en prenant une forme sphérique. « Ceci n'est pas un avion, ça doit être un ballon-sonde ». Et nous avons commencé à lui prêter toute notre attention. Alors, conformément à notre approche, nous avons vu avec clarté que « cela » était totalement sphérique et d'une couleur quelque peu plus sombre que l'aluminium.

Je décidai d'en faire part au Contrôle de Barcelone. La vérité est que c'était énorme et pouvait constituer un risque potentiel pour la navigation.

Barcelone répondit « Négatif, nous n'avons rien ». Cela se trouvait très haut. Nous avons calculé environ vingt-cinq ou trente mille mètres. Barcelone nous conseilla de le notifier au contrôle de Madrid.

« Négatif - répondit Madrid -, nous n'avons rien de rapporté ». C'était étrange. Madrid aurait dû l'avoir enregistré. Mon avion apparaissait sur le radar. « Appelez les militaires pour qu'ils pistent la zone... ».

Nous avons alors communiqué avec Saragosse et leur avons fait part de la présence de cet objet. Bref, que nous étions en train de nous [en] approcher et que « cela » continuait « à grossir et à grossir ».

D'après moi, il se tenait stationnaire ou presque. Il se présentait à ce moment-là comme une grande balle métallique. Comme tu pourras l'imaginer, l'ambiance dans la cabine s'est échauffée. « Cela » n'était pas normal. Et nous avons découvert que ce n'était pas un ballon-sonde. Il lui manquait l'instrumentation typique qui pend habituellement de ces artefacts. Mais, alors, qu'était-ce ?

J'appelai de nouveau le radar militaire de Calatayud (« Sieste »), mais la réponse fut également négative. Il n'avait rien sur son écran. Sur ce, un autre collègue est entré sur la fréquence : un avion qui volait de Valence à Madrid. Et il communiqua : « Affirmatif. Nous le voyons aussi. Vous avez un objet là haut...Je l'ai en visuel et je vous confirme que ce n'est pas un ballon-sonde ».

Alors j'ai décidé d'appeler le reste de l'équipage. Ils sont tous passés par la cabine, confirmant nos impressions : c'était une sphère, ça n'avait pas d'ailes ni de gouvernail, c'était énorme et de couleur sombre. En tout, neuf témoins.

C'était comme trois ou quatre fois un Jumbo. Et nous étions en train de filer sous cette « chose ». Elle restait immobile, majestueuse. Le soleil, au zénith (c'était midi, heure solaire), illuminait la calotte supérieure de la sphère. L'inférieure, évidemment, paraissait plus foncée. Et nous nous sommes mis sous « cela ».

Nous avons à nouveau appelé Madrid et les militaires. Nous avons confirmé la position et leur avons annoncé que nous l'avions à notre verticale. Réponse négative. L'objet continuait à ne pas être détecté sur les radars...

Tout l'équipage du vol IB-1331 a pu observer l'immense sphère métallique avec le symbole du H sur le ventre.

Dès que nous sommes passés en dessous, nous l'avons tous observé par les trappes supérieures de la cabine. Et la tension s'est multipliée en découvrant ce signe sur la partie inférieure de la sphère. Nous n'avions alors aucun doute. « Cela » était quelque chose d'anormal. Sur le ventre, pour l'appeler comme ça, apparut un sorte de « H », avec une autre barre verticale au centre. C'était quelque chose d'insolent, en noir ressortant avec une netteté absolue.

A cet instant, j'ai eu peur. Un champ d'énergie ? Pouvait-il affecter l'avion ? Cette « chose » gigantesque, immobile dans le ciel, devait se sustenter de quelque manière. Heureusement l'instrumentation ne s'est pas vue affectée, à aucun moment. Nous n'avons pas eu de problèmes.

Que pouvait être ce « H » ? Je ne sais. Peut-être des portes fermées. Peut-être une marque ou une protubérance peinte en noir. Ce qui était clair c'est que c'était quelque chose d'artificiel et parfaitement défini. Malgré l'ombre de cette zone, on le distinguait avec une clarté absolue.

Je me rappelle que j'ai dit : « Madrid, je fais rapport d'un phénomène OVNI. Prenez note. Je vais faire un rapport officiel... »

Et je l'ai fait ainsi. Il y a eu une copie pour la compagnie Iberia et une autre pour l'Aviation Civile. Tout cela reste, naturellement, enregistré dans les tours de contrôle respectives et stations de radar avec lesquelles nous avons établi le contact.

Une sphère métallique. De ceci il n'y a pas de doute. Si cela avait été un ballon stratosphérique, nous aurions distingué les déformations typiques sur les côtés. De plus, comme je te le dis, « cela » n'était pas elliptique. C'était une sphère parfaite.

J'ai activé le radar de l'avion mais, de même que « Siesta » et Madrid, il n'a rien capté.

Selon mes calculs, l'observation a pu durer environ de sept à huit minutes. C'est-à-dire, durant un peu plus de cent kilomètres. Je ne l'oublierai jamais...