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ANALYSE 9

Synthèse et concepts d'existence

Jacques Louys, Jean Pollion, Anne Geûens, Denocla.
Graphique Davy Hoyau

 


 

SYNTHESE

Les concepts d’existence Ummites sont récapitulés dans le tableau ci-contre. Ils sont suivis d’une synthèse graphique qui permet de bien les visualiser.

 

Tableau récapitulatif des termes « Existentiels »

D’après Jean Pollion et Louys Jacques
AIOOYAA

Il existe (A) d'autres (I) entités (O) stables (O) qui sont des ensembles (Y) effectifs (A) stables (A) (ou permanents). Idées avec corrélation dimensionnelle = VRAI = Existante avec des dimensions = AIOOYAA = H(1Etre)

1 ) la première déclinaison de cette logique est que ce noyau signifiant est effectivement permanent (AA) - cela semble donc dire que concrètement, ce noyau existe pour de bon - il est activé dans le réel - il y a une action en soi qui le réalise et qui permet que cette distinction se réalise ; une action effective qui permet que ce noyau signifiant se constitue.

AIOOYEEDOO

Il existe (A) d'autres (I) entités (O) stables (O) qui sont des ensembles (Y) de modélisation (EE) des manifestations (D) d'entités (O) stables (O). Ce sont les constructions mentales. Idées sans corrélation dimensionnelle = FAUX = Inexistante = AIOOYEEDO = H(0Etre)

2 ) ce noyau est maintenant modélisé ; modélisé veut dire être singularisé, distingué, tout en étant articulé avec ce qui peut participer à d’autres modèles ; un modèle résulte, en effet, d’une « réduction » scientifique et on peut cataloguer les réductions possibles, c’est la base des capacités cognitives de réduire et de cataloguer, c’est à dire d’abstraire et de symboliser ; ce noyau est donc ici
virtualisé et relativisé par rapport à l’activation effective et séparatrice du premier attribut, mais il s’agit bien d’abstraction de forme, c’est à dire d’une modélisation de manifestations, avec le sens étymologique d’abstraire, de tirer hors du réel des éléments concrets.

AIOOYA AMMIE

Il existe (A) d'autres (I) entités (O) stables (O) qui sont des ensembles (Y) effectifs (A) de véritables (A) associations (M) stables (M) d'émotions (IE). Idées avec corrélation adimensionnelle = VRAI hors du WAAM = Existe sans dimension = AIOOYAA AMIIE = H(2Etre)

3 ) on retourne ici dans l’action ( dans l’effectivité du soncept A qui est accolé au noyau AIOOY ) , mais pas dans l’activation concrète du premier cas de figure ( avec le redoublement du soncept A qui le caractérise ) ; le noyau nest pas activé en soi par une action créatrice dans le réel mais ce noyau est activé par le signifiant « AMMIE » que J.Pollion rend par « véritables associations stables d’émotions » ; je vous ai déjà indiqué comment l’imaginaire fonctionnait pour regrouper les émotions en « associations stables » , par l’extérieur, comme le cadre d’un tableau qui regroupe des éléments divers à l’intérieur de lui ou comme un parc à moutons qui contient entre autre des moutons, le chien, le berger et son vélo ; ici, je crois que c’est ça qui permet de relier le signifiant « AMMIE » au soncept A accolé au noyau AIOOY ; c’est un cadre imaginaire ( au sens où l’imaginaire, c’est ce qui construit des images ) ; c’est « hors du WAAM » si l’on veut comme tout ce qui est imaginaire n’est pas concrètement dans l’univers.

AIOOYAU

Il existe (A) d'autres (I) entités (O) stables (O) qui sont des ensembles (Y) effectifs (A) dépendants (U). En "opposition" (exclusivité) avec le premier principe: quand on est "dépendant", on n'est pas "stable".

4 ) l’opposition avec le premier principe est donc maximale, mais une opposition moindre fonctionne avec le deuxième et le troisième ; avec ce quatrième principe, nous retrouvons la deuxième manière de fonctionnement de l’imaginaire , de l’intérieur cette fois-ci ; vous reliez des éléments différents par une propriété commune ; il y a une dépendance qui préexiste ; c’est la dépendance qui est effective et il faut relier alors le soncept A de la fin du signifiant AIOOYAU avec le soncept U final et non pas avec le noyau signifinat AIOOY ; c’est la dépendance qui est maintenant effective ; on peut voir alors cet autre aspect de l’imaginaire qui est plus pulsionnel, plus basal ; bien que le terme émotion soit assez flou pour qu’on puisse l’utiliser aussi .

Dans le cadre des perceptions des conditions d'existence, AIOOYEEDOO,  AIOOYA AMMIE,  AIOOYAA et AIOOYAU et à l’intersection de  ces 4 valeurs d’existence, naît la macrophysique. Toute la philosophie Ummite s’organise dans le cadre de perception de ces 4 valeurs d’existence. Ces graphiques sont un exemple du mode opératoire, du fonctionnement de la tétravalence. Il s'agit de représenter les 4 "opérandes" tétravalentes et la réalité qu'elles entraînent.

Le premier graphique représente cette réalité, résultat de l’intersection, de l’interaction : des idées, de l’âme, de la matière et les conditions de dépendance, est la macrophysique. Ce graphique permet aussi de représenter la microphysique.

 

Le second graphique représente cette réalité, résultat de l’intersection, de l’interaction : de l’analyse, des stimulis, de la génétique, du subconscient.

 

Le cadre des perceptions des conditions d'existence des Ummites :
AIOOYEEDOO,  AIOOYA AMMIE,  AIOOYAA et AIOOYAU.

 

 

Les concepts d’existence AIOOYAA, AIOOYEEDOO, AIOOYA AMMIE, AIOOYAU
replacés dans le contexte des flux d’informations cérébrales suivant le texte Ummite D791.

Tout est complémentarité dans la logique Ummite, car l'opposition n'existe pas dans leur logique tétravalente.
L'ensemble crée par cette complémentarité est plus grand que la somme de ses parties, parce que leur combinaison n'est pas une simple addition, mais bien quelque chose de la nature d'une multiplication ou encore la création d'un produit logique.

L'étude de l'ontologie ummite démontre que notre esprit est le créateur de ce produit logique.

Cet esprit étant un ensemble de parties ou de composants en interaction est la base sur laquelle se déploie la logique tétravalente.

La logique tétravalente et la description du fonctionnement de notre pensée par les ummites recouvre aussi bien le visible que l'invisible, le matériel que le spirituel.

En liant les deux nous pouvons amorcer à travers les textes ummites l'étude d'une véritable théorie unitaire.

La liaison entre la logique tétravalente et les voies de données qui concourent dans le réseau nerveux du cortex frontal peut se faire de la façon suivante:

·        Le cerveau archéo-acquis ou l'instinct est une voie de données AIOOYAA (permanente et stable)

·        Les stimuli physiques est une voie de données AIOOYEEDOO (menant à des constructions mentales ou des interprétations)

·        La mémoire active consciente est une voie de données AIOOYA AMMIE (ce sont des idées)

·        Les couches mnémoniques subconscientes est une voie de données AIOOYAU (dépendants de notre passé oublié, des modèles hérités de nos ancêtres, des autres vivants et des morts via le BB)

Les flux d'informations ou voies de données décrites dans la D791 peuvent s'interpréter comme un exposé élémentaire d'épistémologie sur la façon dont nous pouvons connaître les choses.

Ces flux d'information sont présentés comme des outils de pensée utilisés pour procéder au choix d'études universitaires.

La formation de ce choix se base sur un ensemble de processus en grande partie inconscients. Le processus de choix est lié au processus de perception car pour diriger mon action je vais puiser des informations par toutes les voies de perception disponibles.

L'expérience du monde extérieur n'est jamais possible que par l'intermédiaire d'organes sensoriels particuliers et de voies nerveuses. Ces flux d'information vont également créer l'image que je me fais du monde.

Je découvre donc dans la D791 que pour faire un choix le réseau nerveux de mon cortex frontal intègrent des données venant de 4 flux d'information différentes.

1.      Train de données du cerveau archéo-acquis ou système limbique. 

2.      Information du monde extérieur et du milieu interne de L'OEMMII par les stimuli physiques

3.      Le flux informatif de la mémoire active consciente

4.      Flux d'information provenant des couches mnémoniques subconscientes qui à leur tour comprennent quatre voies de données.

Nous reconnaissons dans cette division simplifiée des flux d'information traités par le cerveau, la fonctionnalité ummite caractérisant les interactions.

·        Le premier flux d'information provenant du cerveau archéo-acquis est déterministe et rigide. C'est l'influence du génome (hérité génétique), qui détermine le caractère ou la personnalité intime et ses instincts jouant un rôle important dans toute conduite.

·        Le deuxième flux d'information provient des noyaux hypothalamiques. Des milliers de stimuli physiques constituent un élément de double pression - externes (exemple cadre d'un naufrage) et internes (exemple faim, fatigue musculaire) - qui s'intègrent dans cette structure. Si la pression de leurs signaux est très intense la conduite n'est plus libre. La décision est déterministe, c'est à dire dépendante du milieu interne - externe de l'individu.

·        Un troisième flux d'information traite la multitude de souvenirs, de symboles, de règles de connaissances. Le BUAAWA est informé pas à pas de ce traitement. Dans la D791 l'âme est bien décrite par sa capacité (= fonction) de créer des nouvelles idées (W: des variations, informations). Les ummites ont plusieurs façon d'écrire "âme". L'orthographe des vocables change d'après la fonction ou la caractéristique spécifiée. Dans la A13.112 (ref J. Pollion) nous trouvons la même orthographe: "Comme le BUAAWA (l'Ame) seul crée des IDEES et régit notre OEMII (corps)".

·        Un quatrième flux d'information provient d'un niveau plus profond de la mémoire engrammée, c'est à dire le subconscient. L'information amassée dans le subconscient a, à son tour, 4 provenances. Celle provenant de l'amas mémorisé de vieilles expériences, celle provenant des modèles hérités qui modulent la tendance vers la vie ou la destruction, celle qui provient de communications télépathiques avec les vivants et surtout celle qui met le cerveau en communication avec le BB. La richesse informative provenant du BUAWE BIAEE (conscience ou âme collective) est amortie et filtrée.

 

Toute cette information est intégrée et traitée par le réseau nerveux dans l'attente d'une décision.

C'est le BUAWA ( âme) qui décide, par un processus microphysique et de ce fait régi par des lois de hasards, laquelle des options doit être acceptée.

Ces réseaux d'information vont également créer l'image, qui ne peut être que subjective, que je me fais du monde. Notre civilisation est profondément enracinée dans l'illusion que l'expérience que nous avons des objets est "objective". Bien sûr, nous savons tous que les images que nous "voyons" sont fabriquées par le cerveau ou l'esprit, mais nous ne voulons pas nous rendre compte que nous nous appuyons sur un éventail de présuppositions, qui font partie de l'image finale crée.

La logique tétravalent (UUWUUA IES* en ummite) doit, par notre perception subjective du monde, être liée à la psychologie.

Une "information" n'est autre que "des nouvelles" de la différence. Il y a plusieurs nouvelles de la différence qui nous parviennent:

·        Par le cerveau archéo-acquis ou l'instinct, qui est une voie de données AIOOYAA (permanente et stable)

·        Les stimuli physiques est une voie de données AIOOYEEDOO (menant à des constructions mentales ou des interprétations)

·        Par la mémoire active consciente, qui est une voie de données AIOOYA AMMIE (ce sont des idées)

·        Par les couches mnémoniques subconscientes qui est une voie de données AIOOYAU (dépendants de notre passé oublié, des modèles hérités de nos ancêtres, des autres vivants et des morts via le BB)

Toutes ces nouvelles de différences vont s'intégrer dans un processus inconscient de formation des images.

- Je ne doute pas de l'existence de l'ordinateur devant moi. C'est une donnée à existence dimensionnelle stable.

- La couleur de mon ordinateur est une interprétation d'ondes électromagnétiques.

- Sa forme symétrique est une idée. Mon esprit est intervenu dans la formation de cette idée par laquelle je me différencie du monde animal.

- Des données subconscientes interviennent dans la façon dont j'utilise mon ordinateur.

Les potentialités de l'univers ne peuvent se manifester que sous l'influence de notre processus mental et cette influence doit se faire en suivant les voies d'information d'écrivant ce processus.

Anne Geûens

* traduction de IES par Jean Pollion: cycle de différentes images mentales ou l'éventail de représentations mentales.

 

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