Site UMMO-SCIENCES - ARTICLE 11-3

Article 11-3

Les évènements d'Aluche, de San José de Valderas et de Santa Monica
( J.Pollion - Août 2003)

Cette page est la retranscription en français d'une page du site internet de J.J. Benitez
qui n'est plus accessible sur son site.
Merci à G. Van Overmeire pour cette archive et sa traduction.

 

ARTICLE 11-3 - L'analyse des photos par la Guardia Civil de Madrid

La face sombre
Les Américains et les Français hors jeu.
SAN JOSE DE VALDERAS : une étude nulle.

-         Présentation du cas
-         Spéculations et mensonges
-         "GSW" : une étude nulle
-         Le document de la Guardia Civil Espagnole
-         Quelques commentaires indispensables.

Parmi les cas de manipulation que je me propose de dénoncer, il y en a un que je trouve spécialement saignant. (vog: toujours d'actualité) Une affaire d'ovni qui a fait couler des rivières d'encre et qui remonte à 1967. Il s'agit, en effet, du célèbre  cas des photos de San José de Valderas aux environs de Madrid.

Je ne prétend pas, ici et maintenant, d'approfondir la polémique du cas "Ummo". Je garderai cela pour une autre opportunité. Cependant, ce que je veux mettre en évidence est le fait qui, semble-t-il, est passé inaperçu et a fini par provoquer une erreur généralisée. C'est à dire : une manipulation parfaitement organisée qui a portée ses fruits pendant 33 (!) ans.

Nous le verrons.

Actuellement, les images concernant Valderas - prises le soir du 1 juin 1967 – sont considérées comme une fraude par la majorité des chercheurs. Et pourquoi ? Les arguments s'appuient essentiellement sur deux documents. Le premier provient de Claude Poher, du Centre National d'Etudes Spatiales de Toulouse (France 1976). Le second (1977) fut élaboré par W. Spaulding  et Adrian du "GSW (Ground Saucer Watch) de Phoenix (Arizona). 

Mais donc, le fait auquel je fais référence et qui est pratiquement passé inaperçu, est celui de  ces études – supposées sérieuses et rigoureuses – qui ne sont en réalité qu'une moquerie (tomar el pelo = se payer la tête). C'est à dire: une intoxication. Est-ce que cela signifie que les célèbres photos sont authentiques? Non. Personnellement je crois qu'elles ont été prises par le citoyen nommé José Luis Jordan Pena, avec l'aide d'un ami. Et pour ce faire ils se sont servis d'une petite maquette de plastique suspendue à un fil de nylon. Sans doute, cette circonstance,  confessée par Jordan Pena lui-même en 1993, ne doit pas éclipser l'obscure intentionnalité des documents concernés. Et sur quelles données s'appuient la dure critique de Poher et plus encore du GSW ?   

Nous analyserons leurs critiques séparément. Ensuite, en stricte exclusivité – viendront les surprises….

 

 

SPECULATIONS ET MENSONGES

Monsieur Poher, outre le fait qu'il ignore les témoins présents à l'affaire (ce qui est une des parties les plus intriguantes du cas Valderas), s'entortille dans son document, en tombant dans un grand nombre d'inexactitudes auxquelles je me référerai à l'instant. La conclusion – et c'est ce qui importe – coïncide avec la version de Jordan Pena, ou, pour être plus exact, celle de Jordan correspond à celle de Poher.

"… une petite maquette fut suspendue à un fil très fin".

Et, pour terminer, Poher écrit textuellement :

"D'autre part, il faut dire que j'ai pu reproduire très exactement tous les aspects des clichés, en les réalisant par le même procédé, soit au moyen d'une maquette obtenue en joignant deux plats en plastique par les bords et en ajoutant une coupole qui était un fond de tasse de camping de la même marque. L'ensemble m'a coûté environ 130 pesetas."

Le problème, comme le signale très justement l'enquêteur Salazar Serrano, outre le peu de valeur scientifique de ces spéculations de Poher, c'est que personne n'a vu ces photographies, supposées si semblables à celles de San José de Valderas…

Cependant, j'essaierai de ne pas m'éloigner du cas principal.

Le GSW, pour sa part, analyse l'une des images de 1967, et le point 7 de leur rapport dit textuellement :

"L'amélioration des contours révèle une structure linéaire qui représente un fil sous lequel l'ovni supposé est suspendu."

A partir d'ici, comme je le disais, à partir de ces "verdicts", les photos de Valderas seront dépréciées et, par ricochet, tout ce qui concerne le phénomène "Ummo".   Nous vous l'avons dit : les Français et les Américains.  Que demander de plus ?

 

"GSW" : ETUDE NULLE.

Examinons le détail. Très peu de gens, en effet, se sont mis à douter de la "sentence" des "nouveaux dieux" (les gringos). Cet enquêteur (vog: Benitez parle de lui-même), sans doute, plus que méfiant devant les graves dérapages de Spaulding et de la CIA (ce n'est pas une mauvaise plaisanterie), a voulu vérifier un par un les détails mentionnés dans l'étude sous référence. Les résultats m'ont laissé perplexe…

"Après avoir obtenu une copie de la première génération – dit l'écrit du GSW- de ce supposé incident ovni, notre équipe d'analystes a préparé un négatif de haute résolution…."

Copie de la première génération ? Que c'est étrange ! J'ai consulté Rafael Farriols, doyen et dépositaire des cinq uniques négatifs connus à ce jour de l'ovni de Valderas. Farriols n'a procuré aucune copie au GSW.   Je m'en suis remis à Antonio Ribera, enquêteur vétéran du phénomène ovni et expert en "ummo". La conversation avec Ribera apporta de l'éclaircissement. A la demande d'un tristement célèbre "vampire" de l'ufologie (de Valencia pour les initiés), Ribera envoya à l'enquêteur supposé la copie d'une copie des prises de l'ovni. C'est finalement l'unique pièce qui arriva aux USA. Peu de temps après, le 28 mars 1981, Ribera me le confirmait lui-même dans une lettre. Le paragraphe en question dit ceci :

"2.- Le Dr Claude Poher dit, dans son analyse des négatifs des photos de San José de Valderas, qu'il pouvait s'agir de deux hypothèses : preuves en faveur de l'authenticité de celles-ci; ou preuves en faveur d'une fraude. Le résultat, donc, est incertain.  Quant à l'analyse – pour lui donner un certain nom – qu'en fit William Spaulding du GSW, en utilisant le scanner employé pour laver de manière électronique les photos martiennes, je dis que ce monsieur n'a utilisé qu'une copie ou image positive de la seconde génération, ce qui pour moi, invalide totalement son analyse (*). Il ignorait non seulement les autres photos de la série et les négatifs, mais aussi les déclarations des témoins. Sur quelques autres photos de la série on voit un objet avec un "corps" ce qui invalide aussi son affirmation qu'il s'agissait d'un petit modèle plat."

(Dans la marge gauche de sa lettre, Ribera fait cette note manuscrite "(*) Le fil supposé ne peut pas se détecter sur une copie, à cause de la diffusion lumineuse").

Copie de la première génération ? Faux !

Il est évident que quelqu'un a menti. Je doute fort que ce soit le GSW… Parmi d'autre raisons parce qu'ils ne sont pas idiots.

Reste la question, comme le fait remarquer Ribera, qu'en travaillant sur une copie papier de seconde génération, l'analyse sera nulle automatiquement.            

Le second détail du rapport de Spaulding, quoique déjà invalidé par ce qui est cité précédemment, concerne le "fil" qui est supposé maintenir la maquette en l'air. L'instinct – je le suppose – me donna un coup de pouce.

Et en 1996 je me décidai, en déposant les cinq négatifs originaux du cas "Valderas"  à la Direction de l'Investigation et Criminalistique de la Direction Générale de la Guardia Civil, à Madrid. Les images, gentiment cédées par Rafael Farriols, entraient dans le Département de l'Acoustique et d'Imagerie de la dite Direction, le responsable Francisco Alvarez disposant alors des 5 négatifs le temps qu'il jugerait opportun.    

Il est inutile de préciser que nul doute ou suspicion ne s'attache à la compétence de ces spécialistes de la Guardia Civil, et des moyens complexes  utilisés pour les analyses.

Donc, quelques mois plus tard – en décembre de l'année 1996 – le colonel responsable me remit les résultats. Des résultats très clairs.

Et, afin de conjurer tout type de suspicion, j'ai cru qu'il était convenable de reproduire, intégralement, cette étude de la Benemérita. Il est possible que ce document conséquent (52 pages dans le format original) puisse paraître aride. Je le regrette pour le lecteur patient, mais un minimum de rigueur et d'objectivité le veulent ainsi. Que chacun en tire les conclusions qui lui paraissent satisfaisantes…

Une dernière remarque avant de passer au document proprement dit. Il est évident qu'en plus des cinq négatifs originaux, la Guardia Civil reçut aussi une copie des études citées (Poher et GSW) ainsi qu'une troisième (AIMU) que j'avais commandée moi-même quelques mois plus tôt à une équipe d'experts en informatique. La raison essentielle qui me poussa a commander l'exécution de ce troisième travail, était justement, de tenter de confirmer l'exposé fait par les spécialistes de W. Spaulding.   A ma surprise, les techniques électroniques et informatiques modernes – bien plus précises que celles utilisées en 1977 par le GSW – n'ont découvert aucun "fil", mais une sorte de "tube" ou de "rayon lumineux" émis par l'ovni.

En d'autres mots: encore plus de confusion.

Ceci étant dit, passons directement à l'enquête et aux conclusions de la Guardia Civil au sujet des négatifs de l'ovni de San José de Valderas.

Enquête et conclusions de la Guardia Civil au sujet des négatifs de l'ovni de San José de Valderas.

LES CINQ POSITIFS ORIGINAUX – NEGATIFS 12, 19, 21, 23 et 24.

FRANCISCO ALVAREZ SANCHEZ, COLONEL DE LA GUARIDA CIVIL, CRIMINOLOGUE, CHEF DU CENTRE D'INVESTIGATION ET DE CRIMINALISTIQUE DE LA GUARDIA CIVIL,

par la présente, émet le rapport suivant :

1.       RAPPORT SUR L'AUTHENTICITE DE NEGATIFS PHOTOGRAPHIQUES.

M. Juan José Benitez m'a demandé d'examiner des négatifs photographiques, afin de vérifier si ceux-ci présentent une quelconque  manipulation qui aurait pu être réalisée à des fins frauduleuses.   

2.       QUESTIONS POSEES.

L'intérêt de la demande se concrétise aux questions suivantes à résoudre:

-         Vérifier si les négatifs photographiques présentent une quelconque manipulation.

-         Déterminer si les négatifs contiennent des images d'objets réels, ou si au contraire, il s'agit de montages intentionnels.

3.       MATERIEL RECU

3.1  – Liste des échantillons.

M. Benitez nous a remis pour analyse le matériel suivant :

Un étui de diapositives de la marque KODAK avec les références "NEG. S.J. VALDERAS"  (Photo. 1)  A l'intérieur il y a cinq (5)  petits cadres de la marque BRAUN NORNBERG numérotés de 1 à 5, chaque cadre contenant UN NEGATIF PHOTOGRAPHIQUE (Photo. 2)

3.2  – Description et état des échantillons

a)      Marquages des contenants

Les négatifs photographiques se trouvent installés dans les porte-négatifs en référence, lesquels se composent de deux parties assemblées (grise et noire) entre lesquelles est  assujetti un plastique dur transparent, afin de protéger le négatif ou la diapositive qui y est intercalée des éraflures, érosions, saleté, etc…

b)      Les négatifs :

Sur la photographie n° 3 on voit le contenu des négatifs. L'exposition positive est faite par contact.

Les négatifs photographiques sont en pellicule BLANCHE ET NOIRE, de laquelle nous ne pouvons déterminer ni la marque ni les caractéristiques techniques, comme par ex. la densité et autres, quoique sur l'un d'eux apparaît la référence H27 (négatif n° 12) et malgré le fait que nous ne disposons pas de code afin de donner une information valable, elle paraît correspondre à la marque VALCA et d'une sensibilité proche des 400 ASA.   

Dans le bord inférieur de chaque négatif apparaît un numéro et le même avec la lettre A ajoutée, qui sert d'indicateur d'ORDRE, déterminant ainsi l'ordre correspondant à chaque photogramme dans l'ensemble de la pellicule ou du rouleau photographique.

Les négatifs apparaissent, en général, sales, avec des éraflures et gauchis, à l'endroit que chacun occupe dans le porte-négatif. Le négatif n° 12  montre divers plis, ce qui s'attribue au fait que celui là en particulier, a souffert à un moment quelconque de sa manipulation d'une forte radiation de chaleur, au point d'affecter le Celluloïd. 

Ci après est décrit comment furent archivés les négatifs remis et leurs marques respectives:

Marque de référence 1. - Le négatif présente les numéros marginaux 23 et 23 A

Marque de référence 2. -  Le négatif porte les numéros 24 et 24 A

Marque de référence 3. – Le négatif porte les numéros 12 et 12 A . Le plastique protecteur de la face grise apparaît abîmé.

Marque de référence 4. – Le négatif porte les numéros 21 et 21 A

Marque de référence 5. – Le négatif porte les numéros 19 et 19 A 

De l'analyse de cette particularité observée on déduit :

1. Que du film original manquent des négatifs qui devaient se trouver entre les numéros 12 et 24, et ceci met en évidence  que :

a)      une partie de la pellicule n'a pas été photographiée (passages blanco)

b)      Plusieurs photogrammes sont défectueux (par défaut d'éclairage de la mise au point, voilures, etc..) et sont à cause de cela desséchés.

c)      S'ils ont été réalisés correctement, le propriétaire n'en prit aucun soin.

2. La séquence photographique n'a pas été effectuée comme on pourrait le déduire de l'ordre attribué aux encadrements, cet ordre a pu correspondre à partir d'une première liste de référence.

1e prise: négatif 12-12a – cadre n° 3

2e à 7e prise : n'existent pas et devraient correspondre aux négatifs n°s 13-13 A à 18-18A y compris.

8e prise : négatif 19-19A – cadre n° 5

9e prise : n'existe pas. Devrait correspondre au négatif 20-20A

10e prise : négatif 21-21A – cadre n° 4

11e prise : n'existe pas. Devrait correspondre au négatif 22-22A

12e prise = négatif 23-23A, cadre n° 1

13e prise : négatif 24-24A, cadre n° 2

Le fait que l'ordre des photographies qui se déduit des références du film, ne corresponde pas à celui qui leur est assigné par inscription sur les cadres, peut être dû non à une intention mais simplement à des altérations introduites involontairement durant le processus d'inscription des marquages, ou lors de l'installation des photogrammes dans les porte-négatifs.     

D'autre part, on peut déduire que tous les négatifs appartiennent à une seule pellicule ou rouleau photographique, en raison de leur qualité et du fait que les bords droits et gauches respectifs des négatifs 23 et 24 correspondent à une découpe unique pratiquée pour les séparer, ce que l'on peut voir sur la photographie n° 4.

Cependant, étant donné l'ordre déduit dans lequel furent réalisés les photogrammes, et étant donné que ceci impose un ordre chronologique, on pourrait effectuer une comparaison du contenu avec le panoramique du paysage d'où l'on suppose qu'ils furent réalisés et dès lors on pourrait en déduire la trajectoire ou le déplacement de l'objet mobile, ovni supposé.   

4.       APPAREILLAGE TECHNICO-SCIENTIFIQUE EMPLOYE.

Une fois les négatifs extraits des cadres qui leur servent de boîte, on les a examinés au macroscope stéréoscopique WILD MS.8 doté d'un appareil AUTOPHOT de la même marque. Il a été fait usage d'éclairage épiscopique et diascopique, provenant d'une source halogène avec filtre cathodique et lumière froide (lumière Volpi)

L'on a adjoint aux photos n° 5 et 6 obtenus  au travers de cet  appareillage, un témoin micrométrique, dans lequel la séparation réelle entre les marques contiguës est de 0,01 mm.

Dans la photo n° 6 le grossissement réel obtenu s'exprime à x1600. Dans ces champs de grossissement (entre x1 et x1600) on a obtenu les photos qui apparaissent dans ce rapport.

Ainsi, on a disposé d'un laboratoire photographique de blanc et noir (B/N) et d'un système processeur de couleur HOPE – 2000 (papier) et HOPE – C – 0508 – V (négatifs).

5.       DEVELOPPEMENT DE L'ETUDE.

5.1. – Analyse concernant l'authenticité des négatifs.

L'étude objective, à la recherche de la vérification de l'authenticité ou d'originalité des objets (négatifs photographiques) oblige de prévoir les hypothèses de travail suivantes :

1° - Vérifier qu'ils n'ont pas souffert de manipulations qui conditionnent les images des positifs photographiques qu'on peut en obtenir.

2° - Vérifier l'originalité des négatifs, soit, pouvoir établir avec certitude qu'ils n'ont pas été obtenus à partir d'autres, ou à partir d'autres positifs photographiques.

A.     – Première hypothèse: Analyse sur les manipulations possibles.

La quelconque modification de l'image qu'on prétend obtenir en un positif photographique, à partir d'un négatif déterminé, doit s'obtenir au moyen de manipulations technico-artistiques qu'on y effectue. S'il s'agit d'éviter des contrastes marqués dans le positif à réaliser, dus au fait que sur le négatif existent des tons provenant d'éclairages très différents, on peut les rendre plus sombres, durant le processus de sensibilisation du papier photographique (positif) tandis qu'on travaille avec l'amplificateur. Ainsi l'on obtient un adouci des tons, évitant les contrastes marqués, mais les images ne sont pas modifiées sauf s'il y en existait une qui serait retouchée très faiblement, avec une petite quantité de lumière réfléchie au moment où s'imprime le négatif. Si cette manipulation s'est faite lors de l'élaboration d'un positif, il n'y a pas de retouches sur le négatif d'où il est tiré.

Essayer d'éliminer des images captées par le négatif sur le positif, ou au contraire, incorporer d'autres images non existantes sur le positif, impose de traiter ou de manipuler le négatif, incorporant sur l'une de ses faces, "mate" ou "brillante" (de préférence sur la face mate) des substances consistant en pigments, peintures, etc… d'une autre provenance, ce qui aurait immédiatement été mis en évidence par l'appareillage optique utilisé.

Ci après une courte description de ce qu'est un négatif photographique, tel celui qui nous a été remis pour l'examen. On ne tiendra pas compte d'un autre type de support, comme le verre,  vous pouvez pour cet aspect consulter dans la bibliographie spécialisée.

Le support est  (voir fig. 1 et photo 7) un acétate de cellulose ("Celluloïd")  qui porte sur l'une de ses faces ("mate") une pellicule photosensible appelée émulsion, dont la composition de base est élaborée à base de halogénures d'argent, soit de l'argent et un élément chimique halogène (brome, iode, chlore ou fluor). Ces halogénures d'argent sont sensibles à la lumière. Le bromure d'argent (AgBr) est le composant principal des émulsions des négatifs (pellicules) . Le chlorure d'argent (AgCl) s'utilise essentiellement pour le papier-copie (positifs).

Sur l'autre face ("brillante"), on ajoute une couche de antihalo, qui absorbe la lumière, pour que ne se produisent pas des rebonds de rayons lumineux qui affectent l'émulsion , afin d'éviter les images diffuses et d'améliorer la netteté des positifs.

Une manipulation quelconque consistant en l'altération de la pellicule, par élimination ou attaque, ou par addition sur l'une des faces de pigments, peintures, etc.. se serait détectée à l'examen optique avec les instruments adéquats.

Nous avons examinés les négatifs sous éclairage épiscopique (lumière incident sur l'objet), oblique ou rasante. Au grossissement considérable d'environ x1000, on observe le "grain" (particules de l'émulsion), complètement exempt de substances ajoutées. (photo. 8, 9 et 10).

Comme il a été exposé, l'examen a été réalisé à la lumière rasante pour chaque négatif, en grand détail, en utilisant des grossissements d'environ x1200, examinant toute la superficie sur lequel se trouve la matière photosensible, et l'on a trouvé occasionnellement, des éléments ou substances provenant soit de la manipulation manuelle naturelle sans fins frauduleuses, ou soit dus à la contamination environnante (photo 11)

A la lumière rasante des érosions, des rayures et des saletés ont été détectées, attribuables aux façons d'utilisation ou du travail avec les négatifs, ces lésions ont pu être produites par la friction avec d'autres corps plus durs que leurs couches de gélatine, de polyester ou du Celluloïd même, comme elles peuvent l'avoir été par les éléments de support des agrandisseurs, les outils de sujétion, le glissement (photo. 12, 13 et 14)  

La trajectoire a ensuite été analysée à la lumière diascopique (l'objet se trouve entre la source de lumière et l'objectif du macroscope pour être vu par transparence).  De cet examen il est produit un échantillon photographique sur lequel on peut voir les effets des rayures accidentelles qui y sont occasionnées (photo. 15), les dépôt de salissures (photo. 16) etc.. existants sur une face,  qui se transfèrent sur l'autre face comme des ombres.

Durant l'examen la mise au point optique s'est effectuée sur chacune des faces du négatif. Comme détail particulier il faut signaler que sur le négatif n° 21, lors du grossissement (photo. 17 et 18) apparaissent des "taches lunaires". Ces taches s'attribuent soit à des attaques de chlore qu'a subi la pellicule photosensible ou peuvent consister en cristallisations microscopiques, déposés sur le négatif par les substances diluées dans l'eau utilisée lors du procédé de révélation et de lavage en laboratoire. Leur distribution permet aussi de déduire, que la pellicule encore humide a été en contact avec une superficie à trames (chiffon, tissus, etc..) Il n'est pas à écarter qu'elle aurait souffert quelque détérioration dans le processus de vérification faite lors de l' "ANALYSE INFOGRAPHIQUE DU MATERIEL UFOLOGIQUE" (AIMU), comme leur rapport l'explique (cité à la page 7 avec des excuses en page 19 du rapport de l'AIMU).

Résumé :

De l'analyse effectuée sur les négatifs remis, il résulte qu'aucune manipulation frauduleuse ne s'est produite sur eux et les anomalies qui se présentent et apparaissent sur les positifs que l'on en obtient, ont été produits occasionnellement et n'affectent pas le thème traité.

B.     Seconde hypothèse : Originalité des objets photographiés.

Pouvoir démontrer que les négatifs photographiés ont été obtenus directement de la réalité et qu'ils ne sont pas le fruit de reproduction d'autres positifs photographiques ni de montages artistiques, est pratiquement impossible parce que la pellicule est photosensible en un plan (image à deux dimensions) qui s'imprime par la lumière réfléchie de l'objet photographié, que celui-ci soit à deux ou à trois dimensions. S'il se vérifie, suivant l'esprit sceptique, que les images des négatifs remis sont le reflet d'une réalité et où l'on suppose que c'est un travail de composition, il faudra étudier cette supposition par de nouvelles hypothèses de travail.       

1°. Montage d'images. Sur une reproduction du paysage, on ajoute des images (dessins ou photos) de l'OVNI, pour ensuite photographier la composition préparée.

2°. Image basée sur deux négatifs. En prenant des photos directes, d'une part de la réalité (paysages) et d'autre part de dessins sombres sur un fond monochromatique clair ("OVNI"), on peut obtenir un positif unique dans lequel on recueille les images obtenues de chacun des négatifs.

A)    Développement de l'étude sur le montage d'images.

a)      Si l'on tient compte d'un agrandissement de paysage sur lequel sont venus s'adhérer de nouvelles images, et que cet ensemble était de nouveau photographié pour obtenir un négatif qui dissimulerait la manipulation faite, on pourrait retrouver sur l'image nouvelle l'une ou l'autre limite ou bord de l'image mère positive, cela n'existe sur aucun des photogrammes reçus.  Cet élément s'il avait été découvert, serait la démonstration de la fraude. Il est en effet d'une grande difficulté d'éviter de photographier les bords, on ne peut le faire qu'en réduisant le champ du cadrage.

b)      Il est d'autre part fréquent qu'un positif photographique souffre dans la manœuvre d'érosions et de lésions comme nous le montre la photo n° 19.

Si l'on obtient un négatif de ce genre de positif, le négatif enregistrera la lésion et lors d'une projection agrandie de 8 à 10 fois, ou lors de l'examen par transparence (diascopie) à ce grossissement ou plus, on devrait pouvoir démontrer l'existence de fraude, ce qui n'a pas été possible de déterminer dans ce cas. Il ne reste qu'à constater qu'une détérioration quelconque des références, pourrait demeurer camouflée dans la zone reproduisant le champ et pourrait ainsi passer inaperçue.    

c)      Si sur le positif photographique du paysage, on incorpore par adhésion une nouvelle image sur un support d'une certaine épaisseur (papier photographique, carton, etc..) et aux bords coupés, il est très probable qu'en photographiant l'ensemble, se produiront des traits de contours durs, à fort contraste de gris, en contreposition de ceux ayant des tonalités progressifs, comme il advient parfois sur les négatifs qu'on étudie. Ces contrastes, en réalité proviendraient d'ombres marginales produites par le bord opposé du support ajouté, surtout s'il se trouve proche de l'unique source de lumière (voir fig. 2) . Si l'on utilise deux sources de lumières placées en ligne, chacune d'un côté de la caméra, comme c'est fréquent dans les appareils de reproduction photographique, ou une lumière ambiante, les contrastes ou ombres resteront très mitigées. (fig. n° 3)

d)      Sur un positif du paysage on incorpore une image projetée par transparence. Dans ce cas la photographie obtenue au montage n'accusera pas les contrastes des bords et l'on ne pourra donc pas trouver d'indices fiables de la possible manipulation frauduleuse. Ce travail présente l'inconvénient de devoir utiliser des positifs très grands, pour recevoir par projection (diapositive) l'autre image proportionnellement très réduite.

On peut aussi supposer une manœuvre à l'inverse, soit , sur un dessin à fond clair où serait reproduit un OVNI, on projetterait (diapositive) le paysage, pour ensuite photographier cet ensemble. Ceci est plus facilement réalisable et en fait, si le travail est soigné, on ne pourra pas détecter la manipulation sur le négatif obtenu.

B.     – Développement de l'étude sur l'obtention d'un positif, par fusion d'images de deux négatifs.

Cette technique s'utilise pour produire des dessins, créer des images fantastiques, ajouter une image à une autre, etc. Ce procédé est connu comme "positivation par combinaison de négatifs". Il consiste à superposer deux négatifs de manière à en obtenir un seul positif. On peut le faire "en sandwich" (1) ou soit, en superposant les négatifs de façon à ce que les émulsions se trouvent en contact, ou bien l'un sur l'autre respectivement l'endroit sur l'envers. Il peut aussi être passé d'abord sur un papier-copie d'image d'un négatif et ensuite sur celui de la deuxième image. L'exemple montré a été fait par le procédé (2) soit en superposant deux négatifs. Le premier (a) est un poteau dans le sol (photo 20) et le second (b) un arbre (photo 21). La superposition nous donne le positif (c) mélangé (photo 22). Lorsqu'on examine le positif (c), sans connaître l'existence des deux négatifs ou d'autres données objectives, comme le paysage réel, il sera pratiquement impossible de découvrir la manipulation pour offrir une conclusion sans équivoque. Il faut tenir compte que le montage en  couleur pourrait rapporter quelque chose de "suspect", par le croisement des tons chromatiques, mais cela ne se remarque pas du tout dans les travaux en noir et blanc, puisque l'on ne peut pas séparer les gris.

Résumé.

Dans le cas qui nous occupe, nous avons des négatifs qui ne montrent pas de signes de manipulation frauduleuse, mais on ne peut éviter de suspecter la possibilité qu'ils aient été obtenus au moyen d'une manipulation technique ou d'un montage.  

5.2. Impressions marginales des négatifs.

En plus des détails qui suivront dans le paragraphe suivant, il fut aussi remarqué, lors de l'examen préliminaire des négatifs, pour ceux qui l'auraient constaté antérieurement, que malgré la conclusion sans équivoque obtenue, il reste le fait de l'ordre chronologique perdu.

Mais il s'agit aussi du fait que dans la zone des marges des négatifs, soit sur les bords supérieurs et inférieurs, là où se trouvent les perforations pour faciliter l'enroulement et le sens de la pellicule, apparaissent des reproductions partielles d'autres perforations (V) et surtout, des fractions du paysage (P) qui n'auraient jamais dû s'y former. Voyez à titre d'exemple la photo n° 23, obtenue du cliché complet n° 24-24A. Ceci fait suspecter que les négatifs qui nous sont remis pourraient être des copies "par contact" d'autres négatifs.

a)      Reproduction des perforations.

Expliquons brièvement comment on réalise une copie "par contact".

Dans une chambre noire on dispose sur un plan une pellicule vierge et sur elle le négatif mère. Ensuite on donne de la lumière, ceci entraîne l'impression de la pellicule vierge (internégatif) en une opération similaire à la précédente, en obtenant ainsi une nouvelle reproduction, qui sera fidèle à la mère première, ou soit si nous utilisons plusieurs négatifs, copie des originaux.

Les marques de lumière (V) observées sur les négatifs qui nous ont été remis, ont été produites par d'autres perforations, qui permettent de supposer que les négatifs ne seraient pas des originaux mais des reproductions obtenues d'autres négatifs "par contact" ;  par manque de soin, et de n'avoir pas fait coïncider les ouvertures du négatif mère et de l'internégatif, il y a eu passage de lumière qui s'imprime sur l'internégatif. Cela peut aussi arriver si le déplacement ne coïncide pas entre l'internégatif et le film copie. Cependant, il ne s'agit pas de cela, parce que si on avait superposé de manière aléatoire deux films, le déplacement qu'accusent certaines perforations imprimées auraient dû se produire aussi sur les images contiguës, comme on le voit sur les photos 24 et 24 bis, qui montrent des expériences effectuées dans notre laboratoire. On ne retrouve rien de cela sur les négatifs étudies, ce qui nous oblige à laisser tomber l'hypothèse de "négatifs-copie".

Il aurait aussi du advenir que sur les bords des négatifs copiés, soient reproduites les références du négatif mère (marques et numéros de suite). Voir sur la photo n° 24 bis, les marques : KODAK, SAFETY FILM, n° 19 A.

Sur les négatifs reçus n'apparaissent pas d'autres marques que les originales. Après avoir imaginé diverses hypothèses, dont les solutions donneraient une réponse claire et convaincante sur la question posée (éclaircissement sur l'origine des images sous référence) l'unique valable était celle où, une fois impressionnés une série de négatifs du film, sans avoir rembobiné pour le laisser se dérouler dans le châssis, l'appareil a été ouvert à la lumière et a été refermé rapidement. Plus loin, pour appuyer les explications successives que montre la photo n° 25, on peut voir un appareil ouvert sans bobine.

On y décèle comme zones d'intérêt :

1.      – Le vide pour l'installation du châssis, porte bobine.

2.      – Le rouleau pour l'avancement de la pellicule.

3.      – Le rouleau guide qui avec le point 2. forme l'ensemble d'avancement. Les deux rouleaux possèdent des saillies où les perforations des marges de la pellicule s'encastrent.

4.      – Les guides pellicule pour qu'il n'y ait ni déplacement ni décadrage des photogrammes.

5.      – La plaque de compression sur les guides, qui maintient la pellicule plate et en extension, formant ainsi le "plan de mise au point".

6.      – L'ouverture de l'encadrement, qui permet l'impression du négatif (voir aussi les photos 26 et 27). Ses limites sont a, b, c, et d. Ses dimensions ax = 24 mm, cd = 36 mm.

7.      – Voir les photos 26 et 27, où l'on voit :

-         des guides e : empêchant que le négatif se déplace dans le sens vertical, qu'il soit levé ou baissé

-         mes guides L qui servent à ce que la pellicule reste appuyée en ses extrémités (zone de perforation en forme de carrés) et obligée par la plaque 5 (photo 25) pour que se forme un plan parfait.

-         les saillies t (photo 26) qui servent dès que les perforations du film y sont fixées, à entraîner et guider la pellicule quand on actionne le mécanisme d'avancement.     

En suivant l'hypothèse que la machine s'ouvre à l'improviste, le lumière impressionne le négatif en laissant des "voiles" sur les zones non protégées (photo 28) qui sont la superficie rectangulaire (A) et la partie enroulée (E) du rouleau d'avancement. 

En considérant que l'enroulement du film sur lui-même forme un cylindre imaginaire, dans le cas d'une ouverture accidentelle du corps de la camera, ne recevra de la lumière que la couche extérieure du cylindre parce que la zone intérieure reste couverte, en partie par les parois du réceptacle de logement. D'autre part, les couches les plus internes sont protégées par les couches extérieures, et la lumière agira avec plus d'intensité sur les zones du négatif les plus externes du cylindre et sur les couches les plus externes de la spirale.

Sur la photo 29 on montre à titre d'exemple, une des expériences effectuées que nous  expliquons ci-après.

On a introduit une pellicule dans une camera et on l'a complètement impressionnée en photographiant un objet (branche et ramages) Sans la rembobiner on a ouvert la caméra et on l'a refermée tout de suite. Ensuite on a rembobiné le film, et à la révélation on obtient par contact un positif (photo 29) sur lequel par fractions, en bandes, les photogrammes qui en sont la conséquence naturelle. Comme on peut l'observer, il y a des zones complètement voilées, et d'autres qui le sont plus ou moins sur plus ou moins de surface.

Il est logique que le voilage affecte tant la zone marginale des perforations (ZMV) que l'image impressionnée de l'objet (IIO) c'est ce que montrent les photogrammes 27, 26, 25 et 24. On peut observer une voilure sur une zone très étroite du 23 et une zone plus grande du 22, mais on peut cependant sur celle-ci déjà voir l'objet photographié. Sur les autres clichés seules les zones des perforations sont affectées soit sur les photogrammes 21, 20, 19, 18 et 17, un peu plus sur le 16, tandis que les 15 restantes ne sont pas affectées.

Ici il faut attirer l'attention sur le fait que sur les photogrammes 21 à 16, qui présentent des voiles près des bords des perforations (ZMV) les images du négatif ne sont pas affectées de façon marquée.  L'explication tient dans les points suivants :

1°.- Le passage de la lumière par les perforations d'avancement est libre, sans interférences, ce qui n'est pas le cas pour la zone centrale dont il est logique que le matériel photosensible offre une certaine résistance à la lumière.

2° - La lumière qui arrive aux photogrammes les plus internes est diffuse et agit sur les négatifs déjà exposés, ce qui se traduit en définitive comme si le photogramme avait été surexposé (diaphragme plus grand ou temps d'exposition plus long que nécessaire).

3° - Il ne se produit pas d'images superposées puisque la zone du négatif qui a reçu la lumière à l'ouverture de la camera n'était pas focalisée sur aucune image, tandis que les photogrammes superposés de ce qui pourrait être une copie, même si y sont déjà configurées des images concrètes, celles-ci disparaîtront en tant que telles par le voilage complet de la zone dans laquelle ils se trouvent.

Surtout, les  corps centraux des négatifs situés dans les couches les plus internes de la spirale resteront protégés de la lumière mais pas tellement la zone impressionnable près des bords (perforations). La forme des voilages présents près des perforations confirme l'ordre chronologique dans lequel les photogrammes ont été pris comme cela se déduit de la pellicule même (12, 19, 21, 23 et 24). Une autre possibilité pour la formation de ces images de perforations carrées, pourrait résider dans le fait que la plaque n° 5 (voir photo 25) était inexistante ou était  gauchie et courbait le rouleau de film (par négligence dans la manipulation du châssis.) ce qui aurait eu pour conséquence que les zones de marges ne s'appuyaient pas bien sur les guides et créait des voiles dans cette zone. Mais les voilages ne rendent pas une image bien définie des perforations et, plus important encore, le motif photographié apparaît défocalisé dans la zone centrale, ce qui ne contredit pas forcément l'explication donnée.

Résumé :

Il est donc démontré preuves à l'appui que ce qui apparaît sur les négatifs, objet de cette étude, images des perforations de déroulement, proviennent du négatif lui-même et ne sont pas le fait d'une autre matrice qui aurait pu être utilisée dans une manipulation de copie ou de reproduction.

b)      Reproduction du paysage sur la zone externe du négatif.

Les cinq négatifs de l'examen, montrent entre les perforations inférieures, des images correspondant sans équivoque à des zones du paysage qui s'est imprimé sur le négatif correspondant.

Après diverses suppositions, en y incluant l'un ou l'autre type de manipulation en laboratoire, par exemple la projection d'autres négatifs ou de diapositives, on arrive à la conclusion que ces images se sont produites simultanément avec l'impression du thème qui occupe la partie inférieure du négatif (champ avec herbes).

On démontre cette déduction de la manière suivante :

Sur un transparent d'acétate (T.A.) se tracent aux couleurs différentes les bords des images marginales imprimées sur les négatifs, et celles-ci sont reproduites sur les positifs 30, 31, 32, 33 et 34.

En NOIR, ceux du négatif 12.

en ROUGE, ceux du négatif 19,

En VERT, ceux du négatif 23 (uniquement la limite, puisque le reste correspond aux bords définis par le 12 et le 19)

On a obtenu ces positifs par le processeur couleur HOPE 2000, dans lequel le temps d'exposition, l'intensité lumineuse et le temps de révélation du papier furent exactement contrôlés. Les activités manuelles propres d'un laboratoire RIN peuvent introduire quelque modification imperceptible mais cependant essentielle pour le résultat final.

Les images de base des négatifs sont apparues avec des formes différentes et cela est essentiellement le fait de la position qu'occupaient respectivement les bords des perforations  avec celles qui y coïncident. Dans la comparaison par superposition qui se fait entre les images manuscrites de l'ACETATE de chaque positif, on peut voir une concordance complète. Précédemment on a démontré que les négatifs étaient des originaux et n'étaient pas copiés par contact avec d'autres,  mais qu'ils avaient été obtenus par l'appareil photographique.

Mais donc, les deux conditions précédentes, négatifs originaux et images de base coïncidentes déterminant sans doute que les  impressions anormales ont été provoquées par les négatifs dans la   zone de marge suite aux dégâts au corps de la camera.

Ces dégâts consistent en une crevasse (G) située sous le guide (f) du corps de la camera (photo 35) avec lequel se sont obtenus les négatifs.  D'une autre manière n'auraient pu coïncider dans leur logement, les images de base entre elles et par rapport aux limites du corps central des négatifs.

Sur les photos 30 à 34 on peut voir comment les images de base les plus perceptibles coïncident dans le thème central de leur négatif respectif, ainsi que l'intensité lumineuse, qui est la circonstance la plus appropriée pour que l'image de la marge s'imprime simultanément avec celle du  thème principal.

Sur le même transparent (T.A.) sont marqués les points concrets du bord des négatifs, qui consistent en déformations, salissures, défauts de fabrication dans les coins, etc.. toutes particularités qui donnent des marques d'individualité et qui peuvent servir à identifier l'appareil avec lequel les négatifs ont été pris. D'autre part, ces marques mènent à la déduction que l'appareil en question était très malmené, avec des lésions, et de basse gamme.

Résumé :

Les négatifs ont été pris par le même appareil, et ne sont pas des copies par contact. L'appareil est de basse gamme et montre des caractéristiques d'être malmené.

5.3. Examen de la LUMINOSITE.

5.3.1. La luminosité des NEGATIFS.

Dans une reproduction simultanée par contact des cinq négatifs, on observe que l'impression de la lumière ambiante est variable (photo 36).

Dans le but de vérifier que ces différences ne sont pas dues à des manipulations effectuées en laboratoire, on obtient un autre positif, simultané et par contact, modifiant de façon aléatoire les positions relatives entre elles, et l'on obtient ainsi la photo 37.

De l'étude de deux positifs (36 et 37) on déduit :

a)      Que les négatifs 12 et 19, ont une lumière plus courte que les restantes, cela veut dire que si l'on a opéré dans les mêmes conditions de diaphragme (d), de temps d'exposition (t), la luminosité ambiante était moindre dans les 12 et 19 que pour les autres clichés. Cette différence de luminosité devrait être attribuée  à un obscurcissement de la lumière solaire (nuages). Mais on y opposera que dans le ciel photographié il n'y a pas de nuages, et il faut donc écarter cette hypothèse.  

b)      Si la camera avait été automatique et s'était utilisée de cette façon, l'action photométrique-diaphragme peut introduire un contraste entre la zone des gris (champ avec herbes) et la zone claire (ciel) mais cela conduirait à mieux contraster les zones de chaque négatif (champ obscur, champ clair) sans influencer l'éclairage des négatifs. Ainsi donc, cette hypothèse est plus ou moins acceptable. Il faut cependant penser que la différence de clarté des négatifs entre eux se doit :

a)      A des opérations faites par l'utilisateur sur le diaphragme et / ou l'obturateur,

b)      ou à un travail effectué avec des lumières artificielles.

Développement de l'hypothèse dans son ensemble a) et b) et résultat.

Les conditions de la camera (qualité et état d'usure) mettent en doute de pouvoir effectuer de délicates manœuvres de contrôle de lumière (photomètre, diaphragme, obturateur, sensibilité du film). Cependant et en supposant qu'on aurait pu les faire, il y a un point d'explication difficile, c'est que sur le négatif 19 les zones de gauche (I) et de droite (D) sont de luminosité très différente (voir photos 36 et 37). Ceci n'est pas attribuable à la lumière ambiante (lumière solaire, avec ou sans nuages) Il faut donc en conclure que ce négatif a été obtenu dans un processus où à certain moment on a utilisé de la lumière artificielle et la zone D a été moins éclairée que la zone I. Quelque chose d'analogue se produit, mais en moindre intensité sur le négatif 12.

On ne doit pas l'attribuer à l'influence de l'ouverture du boîtier, avec un négatif non rembobiné, parce que justement les négatifs 12 et 19 ne présentent pas de voiles, même pas près des bords à perforations, qui apparaissent avec netteté sur les 23 et 24, qui n'ont cependant pas souffert d'une ouverture impromptue du boîtier.

D'autre part, les négatifs 21, 23 et 24 ont un niveau de luminosité supérieur à celui des 12 et 19, et dans l'ordre la plus lumineuse est le 21, puis le 23 ensuite la 24. Cette déduction est objective et s'extrait de l'examen des positifs élaborés simultanément par contact des négatifs faisant l'objet de l'examen.

5.3.2. Luminosité des OBJETS.

En observant les poteaux des clôtures (A et B) de la photo 38 (reproduction du négatif 23) on voit que la face a (brillante) a reçu plus de lumière que la face b (ombrée). En imaginant la direction de la lumière dans le sens proche à la perpendiculaire de la face du poteau, l'OVNI a un éclairage concordant avec celui du poteau en ce qui concerne les zones éclairées (reflétant la lumière) et les zones obscures (ne recevant pas de lumière directe). On voit la même chose sur le négatif 24 (voir photo 34)

Et en ce qui s'observe sur le négatif 21 (photo 39) il existe là aussi une concordance dans l'intensité lumineuse des différentes zones.

Cette coïncidence, concernant les zones de différent niveau de luminosité, s'observe aussi sur la photo 40 du négatif 12. Sur l'édifice, la tour montre très bien la direction de la lumière. Elle est marquée aussi dans la zone de droite (édifice) bien que ce pourrait être le cas parce que la maison est peinte d'une couleur claire ou blanche, ce qui induirait alors à une erreur d'interprétation. Cependant, les faces a et b du poteau A sont marquées d'une intensité de réflexion lumineuse différente. 

En examinant les images du négatif 19 (photo 41) la luminosité de l'OVNI est incongrue par rapport à tout autre objet photographié.

Voyons donc :

a)      Si la direction de la lumière était sensiblement perpendiculaire à la face du poteau A (poteau en forme de prisme quadrangulaire) la zone X de l'OVNI devrait être sensiblement plus obscure que la d.

b)      Si la direction de la lumière était sensiblement perpendiculaire à la face b du poteau (face obscure) et irait en direction cb, l'OVNI aurait été pour sa part photographié à contre-jour, et devrait apparaître avec une image d'un obscurcissement élevé, ce qui n'est pas le cas; sa surface est très contrastée ce qui ne peut se produire, et on voit plus encore sa surface très contrastée par rapport à l'image centrale obscure et correspondant à la clarté du ciel.

On n'observe pas les ombres des objets photographiés sur le sol, par exemple celle de la tour électrique, des poteaux, des arbres etc. alors que les faces des poteaux des clôtures sont utiles pour en déduire la direction de la lumière, bien que ce ne soit pas de façon exacte, mais comme simple orientation.

Résumé :

On peut faire deux déductions objectives obtenues par l'analyse de la luminosité des négatifs, qui permettent de suspecter de possibles manipulations frauduleuses  :

1°) Que le négatif 19 présente des signes d'avoir été obtenu par une série d'opérations dans lesquelles à certain moment de la lumière artificielle a été utilisée.

2°) Que sur le négatif 19 il n'y a pas de cohérence entre la lumière que réfléchit l'OVNI et celles que réfléchissent les poteaux du champ.

5.4. – Marques et signes sur les négatifs.

Sur les positifs obtenus des négatifs 12, 23 et 24, apparaissent des images anormales que nous décrivons ci-après :

Sur le positif provenant du négatif 24, dans le coin supérieur gauche, apparaît une marque étrangère au paysage. En examinant directement le négatif, on peut voir qu'il existe là une lésion (l) causée par frottement, qui a fini par éliminer l'émulsion dans cette zone éraflée et on voit le Celluloïd déjà transparent et sans grain, ce qui confère aux positifs une image avec un signe particulier étranger au paysage. Les photos 42 et 43 montrent en détail cette lésion.

Dans une zone similaire la même chose se voit sur le négatif 23.

Mais du négatif 12, les images transmises au positif (marques dans le coin supérieur gauche) ne proviennent pas d'une lésion. Sur les photos 44 à 46 on peut voir qu'il existe une continuité absolue dans le grain de l'émulsion et qu'il n'y a pas d'éraflures.

L'image doit être attribuée à un ensemble de clairs obscurs capté par le négatif et étranger au thème photographié. Il est très probable que ce négatif a été obtenu à partir d'une photographie sur laquelle était posé un verre pour la maintenir parfaitement plane. C'est peut-être un signe ou un indice qui force d'admettre que les négatifs étudiés n'offrent pas des images réelles, mais qu'elles ont été obtenues par un procédé de laboratoire

5.5.- Commentaires sur le rapport "Analyse Infographique du Matériel Ufologique" (AIMU)

Dans le rapport AIMU, la ligne qui apparaît sur un négatif est expliqué (dans d'autres études la ligne est définie comme "un élément de suspension de l'objet-ovni") comme étant "un rayon" émis par l'OVNI.

Donc, en examinant cette zone du négatif 24 et reproduit sur les photos 47 à 50, on n'observe sur aucune image photo ni "d'élément de suspension" ni de "rayon" ni quoi que ce soit comme image qui aurait été définie sur le négatif par la réaction des halogénures du matériel sensible avec la lumière.  Mais en examinant le négatif sous la lumière rasante, on peut voir qu'il existe une éraflure (lésion) (l.r) sur le négatif (photos 47 et 48) qui coïncide exactement avec la ligne supposée. ("rayon de lumière" ou "fil").

Le fait que chez le AIMU s'est reproduit une image rectiligne, qui confond le spécialiste ayant fait le rapport, a une explication toute simple. Les "scanner" envoient un signal "lu" au détecteur, au moyen d'un rayon (lumière ou laser) qui passe d'abord sur l'échantillon. Cette "lecture" ou incidence du rayon sur l'échantillon est oblique  et peut interférer (capter) directement la rayure ou lésion (l.r) ou une ombre de celle-ci (s.l). Dans ce cas le scanner enregistrera une ligne, que le terminal imprimant reproduira, et que les experts devront vérifier ou en déduire l'origine sur l'objet (négatif). Ces appareils ne sont que des transmetteurs d'images sans autre bénéfice que la possibilité par après de "manipuler" les signaux digitaux qui apparaissent. Si avant cette observation, ils avaient examiné l'objet lui-même, soit chaque négatif, au lieu de l'image obtenue, ils auraient évité des erreurs qui se construisent sur des théories subjectives, ou écarté des réalités qui pouvaient conduire à des investigations prouvées.  

En nous bornant aux particularités les plus subjectives, qui peuvent induire en erreur, dans le rapport de l'AIMU et avec lesquelles nous ne pouvons pas être d'accord, il y a :

. page 5, 2ièmement : "Etant donne que le cliché 1 est la reproduction du n° 2"  (absolument incertain

. page 8 : "supposons … que le matériel a souffert d'une forte radiation qui n'est pas définie" (manque d'objectivité

. Plan des variations de vol. –

Notre commentaire est, par rapport à celui qui s'explique dans AIMU, que les paramètres de situation et de référence topographiques sont inconnus, c'est à dire la position relative entre les objets. On ne doit pas oublier que la photographie transforme l'image tridimensionnelle  en une image à deux dimensions, comme s'il s'agissait d'une projection, dans le meilleur des cas orthogonale, en perdant quand même le paramètre du "fond". N'importe quel calcul fait ne sera qu'une spéculation, car il implique de définir des dimensions qui n'ont pas de détermination sur le négatif. L'unique méthode utile pour pouvoir établir des dimensions sur des corps volumétriques ou dans l'espace ne peut s'obtenir que par photogramétrie, technique que nous n'expliquerons pas puisqu'elle n'a pas été utilisée ici, mais qui permet de reconstruire des volumes à partir de deux images photographiques obtenues par des techniques stéréoscopiques, et jamais avec une seule photographie.

En retournant en particulier au négatif 24, où l'on observe une raie, qui, a été intentionnellement mal interprétée comme étant l'image d'un "élément de suspension" assujetti à l'OVNI, la conclusion de l'AIMU dans sa partie:  "Envers d'un élément récepteur/émisseur visible à la partie la plus haute de l'objet" dit : "Il a été défini comme un élément irradiant ou un détecteur situé sur la partie supérieure de l'objet, indécelable par des systèmes conventionnels, mais existant puisque configuré dans l'image même".  Notre opinion est qu'il s'agit d'une conclusion illusoire, osée et fausse du début jusqu'à la fin, indigne de qui se targue d'utiliser la science ou la technologie scientifique.  

Observé avec l'appareillage optique décrit au début de notre rapport, la zone du négatif où l'OVNI offre pour l'AIMU, une fois "scannée" un "élément irradiant", on peut vérifier sur les photos 47 et 48, où l'on constate qu'en cette zone du négatif il y a quantité de lésions, parmi lesquelles une rectiligne (l.r) qui s'étend du bord de l'encadré jusqu'à l'OVNI. Sur les deux photos, mais avec plus de netteté sur la 48, on voit même les ombres de ces lésions (sl). En observant cette même zone, avec de la lumière transmise ou diascopique, opposée ensuite à l'optique, chacune des faces (brillante et mate) du négatif, on ne voit pas que le négatif est éraflé, car on n'observe pas d'altération de sa distribution homogène (voir photos 49 et 50) et c'est pourquoi  lors de l'obtention des positifs photographiques on n'observa pas le sillon ou rayure. L'  "élément irradiant" ou "élément de suspension" indécelables n'est que la lésion ou son ombre.

5.6. Autres remarques.

a)      Calculs métriques. On pourrait faire des calculs métriques sur les objets reproduits, mais ils nécessiteraient des données très exactes sur le terrain, comme celles concernant les caractéristiques de l'objectif de la camera.

Ces essais mathématiques auraient comme but de vérifier si l'objet inconnu (OVNI) offre des dimensions constantes, qui, dans le cas contraire, détermineraient qu'il serait le produit d'une manipulation où l'on n'a pas fait extrêmement attention. Dans le cas où la taille était passablement constante, on ne pourrait non plus lever le doute sur la véracité ou authenticité des faits qui se déduisent du travail effectué sur les négatifs.

b)      Témoins oculaires. D'autre part, si l' "observation" de l'objet photographié ne l'a pas été uniquement par le photographe, mais qu'il y ait eu d'autres personnes ou s'il existe un enregistrement public ou privé de la présence de l'objet, il faudrait concéder à l'image photographique une marge supérieure de crédibilité par rapport à celle qu'elle offre d'elle-même.

6. CONCLUSIONS   

Vu ce qui précède, il faut par conséquent concrétiser l'étude par les conclusions suivantes :

1°) Les négatifs remis et examinés ne contiennent pas d'indices d'avoir été manipulés.

2°) Ils sont originaux car ils ont été obtenus par un seul appareil photographique, lequel n'est pas de bonne qualité, ni en bon état de marche. Il est très probable que l'appareil s'est ouvert alors que s'y trouvait un rouleau impressionné mais non rembobiné, et que cette ouverture ait causé les voiles visibles sur les négatifs.

3°) Il n'y a pas de marques sans équivoque que les négatifs examinés seraient le produit d'un montage ou d'une quelconque manipulation frauduleuse. Cependant, en raison de la non concordance de la luminosité entre les négatifs et entre les objets photographiés, ainsi que par l'apparent éclairage artificiel du négatif n° 19 et des images anormales (clairs et obscurs) sur le négatif 12, on ne peut écarter le doute que leur élaboration ait été frauduleuse.

4°) La supposée ligne droite, qui peut apparaître dans les reproductions du négatif n° 24 que certains, malicieusement, considèrent ou définissent comme un "élément de sustentation de l'OVNI" et qui est interprété dans l' "Analyse Infographique de Matériel Ufologique" comme "un élément irradiant indécelable" n'est rien d'autre que la reproduction d'une rayure dans le négatif.

Fait à la Macaroba, rédigé à Madrid, où il a été terminé le 30 Décembre 1996

A ceci, Benitez rajoute

QUELQUES COMMENTAIRES INEVITABLES.

1-     A mon avis, la conclusion clé de la Guardia Civil est celle qui dit que sur les négatifs de l'ovni de Valdera, "il n'existe pas de fil ni aucun élément de suspension". Les "rapports" (?) de Poher et de Spaulding ne sont donc pas valables. Les experts de la Direction de Criminalistique utilisent une expression intéressante pour définir l'intentionnalité des "rapports" (?) sur lesquels s'appuient ceux qui nient l'authenticité de l'affaire : "malicieusement".

ü      J'ai pu moi-même vérifier dans les laboratoires de la Guardia Civil la réalité des nombreuses griffes et éraflures qui croisent les négatifs dans toutes les directions. Donc, de manière suspecte le GFSW a trouvé la rayure la "plus adéquate" à ses propos malicieux:  celle qui, par hasard, part à la verticale de l'ovni vers la zone supérieure de la photographie. Pourquoi n'ont-ils pas aussi étudié les supposés "fils" qui apparaissent à droite, à gauche, ou dans la partie inférieure de l'ovni? Dans ce cas, pour le "hilo" muere el pez (vog: jeu de mots, le dicton est : "por la boca muere el pez" = c'est par la bouche que meurt le poisson, ce qui veut dire : trop parler nuit.)

2-      Je me demande quels sages et scientifiques "argumentations" présenteront  maintenant à leur tour les intoxicateurs.  Je me souviens, par exemple; les paroles déversées (le terme plus exact serait "vomies" ) au Ir Congrès National sur les Pseudosciences (Zaragoza 1993) par l'un de ces supposés "enquêteurs scientifiques" au sujet des images de San José de Valderas. Et le nommé Gamez disait textuellement :

"… Les analyses des photographies démontraient que la "nef interplanétaire" de San José de Valderas était un plat en plastique suspendu par un fil (Spaulding et Adrian 1978) … Tous ces points faibles ont été systématiquement ignorés par les apôtres de l'ufologie spectaculaire… Sans doute, le temps, une fois de plus, aura donné raison aux sceptiques."

Que Sainte Lucie lui conserve la vue !

3-      Il est évident que le fait qu'il n'existe aucun "fil" sur les négatifs de Valderas, ne signifie pas que les images sont authentiques. Les experts de la Guardia Civil Espagnole le disent avec clarté. Il y a d'autres façons de truquer des photos. Ceci est, de toute évidence, une autre histoire qui demande de nouvelles investigations. Ici il s'agissait d'évaluer les "argumentations" sur lesquelles certains se basaient pour disqualifier le cas de Valderas.

© JJBenitez 2000
© JRF Engo 2000 
  

Pour terminer cet article : des extraits d'une discussion avec Gildas Bourdais, sur la liste ovni-sciences, à propos de la "fiabilité" des témoins.
Suite: Article 11-4

 

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