D62-4
T1-53 à 61

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Traduction JJP, AJH
Dernière Modification: 19/01/2021
Vérifié conforme à l'original (AN) Scanner
Titre de la lettre : La fraude de la corde enchantée indienne.
Date : avril 1967
Destinataires : Monsieur Dionisio Garrido
Langue d'origine : Espagnol
Notes : Quatrième lettre de 9 pages, d'une série de 7 lettres.
Les pages sont numérotés avec des chiffres oummains en bas à gauche de chaque page.

UMMOAELEWE
Mr DIONISIO GARRIDO BUENDIA
ESPAGNE

COMMENT VOYONS NOUS LA PARAPSYCHOLOGIE DE LA PLANETE TERRE ?
LES PHÉNOMENES MAGIQUES DE L'INDE

En 1957, notre frère YOA 6, fils de UNOO 532, recevait l'ordre de se diriger vers New-Delhi et ensuite à Hyderabad pour réaliser une grande étude concernant des mystérieux phénomènes réalisés par les fakirs de l'Inde.

A la vérité, l'étrange mentalité des hommes de la Terre déconcerta énormément les frères de la planète UMMO. Dès le moment où nous avons assimilé quelques langues (Le français et l'anglais furent les premières), la riche gamme des pensées, des mythes, des faits contradictoires ; l'exubérance des formes de conduite et des coutumes liées aux différentes cultures de cette Planète; nous déconcertèrent et même nous découragèrent au début.

Nous arrivions sur une planète où, au début, nous pensions que le niveau culturel et scientifique, inférieur ou supérieur à celui atteint sur UMMO, l'unification des religions, de la pensée, des coutumes nous faciliteraient l'étude et l'analyse. Il n'y a pas de doute qu'en présumant de vos conditions sociales, nous appliquions un crière égocentriste en pensant que le réseau Social Terrestre devrait ressembler au nôtre, sauf au niveau du degré du niveau culturel.

Nous nous rendîmes immédiatement compte de l'erreur de notre jugement prématuré. La dissociation mentale de l'homme terrestre provoquée par des facteurs biologiques, sociaux et historiques et même géographiques, devint évidente pour nous. Face à une somme de vérités et de réalités scientifiquement comprises par un petit groupe d'intellectuels et de scientifiques terrestres, la superstition, le mythe, la version populaire des lois biologiques, psychologiques et scientifico-physiques, divisent et fragmentent le Réseau Social de cette Planète.

Je me souviens que quand nous avons lu, dans diverses publications, la série immense de croyances en certains phénomènes mystérieux, nous restâmes perplexes. Comment débroussailler le RÉEL de la FICTION ? Nous établîmes un plan méthodique d'étude pour ne pas nous perdre dans les méandres de cette pléïade d'affirmations gratuites concernant "le mystère".

Et nous avons sélectionné dans ceux relatés ceux qui avaient atteint la plus grande diffusion.

Les pratiques du YOGA et les surprenants phénomènes d'ENTERRÉS vivants, la floraison instantané de plantes végétales, la capacité de marcher sur des braises ou des cendres incandescentes, la lévitation, la bilocation, etc... etc... attirèrent puissamment notre attention.

Le 12 février 1957 arrivent YOA 6 et un frère subordonné, UURIO 79, fils de IYIAA 5 à Hyderabad pour se rendre jusqu'à des villages voisins de la rivière Godovary où, selon des nouvelles extraites de sources dignes de foi,

il était possible de trouver quelques hindous capables de répéter ces effets. Surgirent cependant des difficultés imprévues. Nos frères voyageaient avec des passeports au nom de supposés citoyens irlandais et les autorités de la capitale durent observer une irrégularité car elles demandèrent des renseignements par téléphone à l'Ambassade de l'EIRE. Ils durent fuir l'hôtel en déjouant la surveillance de la Police après avoir détruit le matériel scientifique qu'ils avaient avec eux, et retournèrent après de nombreux incidents à Singapour pour tenter de nouveau l'opération qui se réalisa cette fois-ci sans encombres jusqu'à Sholapur. (avec de nouveau un matériel scientifique adéquat)

Nous avions des références sur la manière dont se déroulait la merveille de la corde enchantée "Hindoue". Et même nous avions lu un récit d'un certain Juan Weyer qui, au XVIème siècle, l'avait publiée dans un livre intitulé "Prestiges des démons". Nous savions qu'un fameux prestidigitateur nord-Américain, Howard Thurston, se rendit en Inde en 1920 pour chercher un fakir qui veuille bien lui apprendre le moyen de réaliser cet effet. Il ne put même pas assister à une seule session. La reine Victoria d'Angleterre qui était très intéressée pour être témoin du surprenant phénomène, ne put pas non plus, pendant son voyage , satisfaire son désir bien que les autorités d'occupation aient déplacé des centaines de soldats à diverses cités pour convaincre les natifs les plus qualifiés. On attribua cet échec à la haine que les hindous ressentaient pour le dominateur anglais.

Un reportage du journaliste étatsunien M. Keel, qui fut publié dans la revue "Argosy", essaya de révéler le secret et attira l'attention de mes frères. L'écrivain n'avait pas pû présenter de preuves mais il spéculait d'une manière très ingénieuse sur de possibles explications qui nous parurent peu convaincantes.

Nos frères recensèrent beaucoup plus de matériel documentaire sans qu'une seule des études, reportages et analyses puissent apporter une hypothèse plausible. Quelques prestidigitateurs notaient timidement que parfois l'explication pourrait être qu'entre deux arbres, un fin câble suspendu puisse soutenir la corde. L'argument était faible en lisant comment s'effectuait la démonstration, quelques fois dans les esplanades où l'arbre le plus proche se trouvait à 40 mètres (cas de E.Laigher en 1903.).

Étions-nous devant un véritable cas de pouvoir surnaturel inconnu sur la Planète UMMO et obtenu par les Terrestres ? Nous ne comprenions pas pourquoi aucun scientifique important de la Terre ne se préoccupait pas d'étudier sérieusement un cas si suggestif. C'est la première fois que nous révélons aux Terrestres un secret soigneusement gardé par les Saddus hindous. Un document analogue que nous envoyâmes à Dionisio Garrido Buendia fut rédigé en langue allemande dans l'intention de prendre des contacts avec les organisateurs du Congrès International de Prestidigitation célébré du 27 au 31 août à Vienne en l'an 1958. Les appels téléphoniques préalables à M. Hans Trunk, président du club de magie de Vienne furent déplorables. Notre frère qui était à Vienne décida de ne pas remettre le document où nous apportions une explication scientifique à 16 Phénomènes de ce type.

Les rapports qui circulent sur la célèbre épreuve de la corde hindoue sont variés. A l'inverse de qu'on croit vulgairement ce ne sont pas les fakirs qui la pratiquent le plus souvent (en réalité cette dénomination est seule correcte pour les ascètes mahométans)

mais les ascètes hindoustaniques ou Saddus.

Lisez avec attention le "modus operandi" comme il est exécuté RÉELLEMENT et comme l'enregistrèrent nos frères. Je tiens devant moi une description très détaillée phono-imagée pour en donner une traduction excessivement méticuleuse et technique en langage vulgarisateur.
Comme je ne peux pas non plus accompagner le récit des photographies prises à 600 et 233 mètres d'altitude par notre UULUEWA (équipement sphérique d'environ 2,19 centimètres de diamètre, pourvu d'une caméra UULOODOO (photographie électrostatique) avec une propulsion magnétodynamique qui peut l'élever jusqu'à une hauteur de 0,1 KOAE 870 mètres pour obtenir des vues qui ressemblent à celles que vous appelez photogrammétriques.) et capter des sons.

Comme mes frères échouèrent dans leur première tentative en se faisant passer pour des touristes irlandais, ce qui provoqua la naturelle méfiance des habitants, le 2 Avril 1957 ils se présentèrent dans un autre village vêtus et typés comme des agents pakistanais d'une firme commerciale spécialisée dans l'exportation de thé pour Madras, qui, "dès l'enfance avaient été attirés par l'envie d'assister à l'enchantement de la corde".

Durant quatre jours, ils restèrent dans le village en attendant un vieux Saddu dont le fils se déplaça personnellement pour le chercher. Ce n'était pas un véritable saddu, mais les deux autres qui vivaient près de la rivière n'étaient pas capables de réaliser le prodige. Une bonne rémunération en livres sterling stimula ces bonnes gens.

Vers les 8 heures du matin du 7 avril 1957 le saddu, ses deux fils, le délégué gouvernemental du village et 22 natifs, hommes, femmes, enfants, accompagnèrent nos frères jusqu'à un lieu situé à 1,8 km. Ils leurs expliquèrent que c'était un endroit où se retirait l'ancien pour méditer.

Le UULUEWA les suivit à 800 m au dessus de leurs têtes, sans que les naïfs accompagnateurs ne s'en aperçoivent.

Je vous transmet un grossier calque de quelques photographies. Les croix sont des IBOZOO (POINTS) de référence qui dans l'original sont signalés avec un chiffre de codage. Une étude géologique réalisée secrètement révéla une structure à base d'ardoises, de sables très craquelés. La couche que vous appelez phréatique se trouve à grande profondeur.
Le terrain très rocailleux avec des gravats abondant présentait une végétation inculte. Un petit bosquet se trouvait à quelques 36 mètres du point où nous étions assis. "Le Saddu nous invita à former un arc de cercle en nous demandant, quelque soit la raison, de ne pas nous lever, nous approcher ou fuir..." "Il enleva sa tunique sale et s'avança avec deux de ses neveux à 10 mètres de l'endroit où nous nous trouvions" (c'est YOA 6, fils de UNNOO 532 : qui parle).

Le "Saddu" et son "aide" s'agenouillèrent pour prier, pendant que son autre neveu revenait près de l'endroit où étaient nos frères. "Un fils du Saddu nous fit examiner la corde pendant ce temps" (C'est notre frère qui parle). URIOO 79 avait mis dans sa bague la cellule terminale d'un UAXOOGOINNUU (détecteur qui sert à enregistrer la nature et les caractéristiques topologiques de corps solides cachés) ; notre frère fit passer toute la corde (quelques 13 mètres, tressée grossièrement, de 4 centimètres d'épaisseur) par ses mains. Ils furent surpris en observant qu'il n'y avait rien à l'intérieur, ceci détruisant l'hypothèse qu'ils avaient élaborée.

"Les spectateurs entonnèrent des chansons pendant ce temps. Le délégué du Gouvernement une espèce de maire et d'administrateur, entoura, en compagnie de deux autres habitants qui le connaissaient, l'hymne du Pakistan en notre honneur, pendant que nous saluions ce geste avec référence".

"Cependant (continue toujours notre frère) tout en faisant semblant d'être distraits, nous observions avec attention les mouvements de l'enfant qui avait emporté la corde. Nous attendions que celle ci soit substituée par une autre par un quelconque artifice. Mais avec surprise, il ne se passa rien de celà. Le Saddu continua à demeurer prostré. Son aide déposa le lourd enroulement et le mit devant tout le monde en écartant quelques petites pierres et en arrachant des plantes végétales qui gênaient la vue. Il enroula de nouveau la grosse corde en formant un cylindre dextrogyre et les images obtenues secrètement révélèrent qu'il avait un diamètre de 54 centimètres et une hauteur de 32 centimètres. Le bout noué de la corde fut mis au centre du rouleau." (image 1)

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Durant quelques Uiw, le Saddu ne bougea pas. Son aide se maintenait comme lui à environ deux mètres de la corde. Enfin il se redressa, mit ses mains sur la nuque et fixa le rouleau. Ses lèvres ne bougeaient pas. On entendit quelques cris d'admiration quand du centre du rouleau commença à émerger le nœud de la corde. Celle-ci s'élevait en ondulant légèrement, à vitesse lente et presque constante. Quelques sept mètres en 4,37 minutes. On voyait très bien comment elle se déroulait de l'intérieur en montant lentement.

L'ancien ne bougeait pas, demeurant avec l'enfant à cette même distance. Enfin l'élévation cessa. Il attendit encore deux minutes et ensuite avec un geste, il donna un ordre à l'enfant, qui en avançant, monta agilement sur la corde pendant que celle-ci ondulait à l'extrèmité supérieure de l'ordre de 40 cm selon les images obtenues. Enfin l'enfant redescendit. Le Saddu regarda de nouveau la corde qui commença à descendre lentement. On voyait une boucle qui se formait au ras du sol. La corde s'accumulait maintenant sans ordre ni enroulement régulier, au fur et à mesure qu'elle descendait. Le Saddu s'avança, chercha l'extrémité annulaire et nous invita à nous avancer. "Le chahut nous empêcha (raconte notre frère) de réaliser un examen méticuleux, mais nous pûmes vérifier que la corde était la même".

Nos frères confessèrent qu'ils restèrent perplexes avec les circonstances. Ils avaient assisté à de nombreuses sessions spiritistes en découvrant de nombreuses fraudes. Ils s'étaient spécialisés dans les techniques de prestidigitation et d'illusionisme terrestre et ils avaient pensé que sans l'aide des appareils, ils pourraient découvrir la fraude.

Vous les hommes de la Terre, vous avez l'habitude d'adopter dans votre psychisme le désir instinctif vers le mystère. Il nous faudrait de nombreuses pages pour faire une analyse scientifique de ce phénomène psychologique. Mais il existe une corrélation évidente entre le manque de formation scientifique et le désir inconscient que les faits naturels adoptent une forme que vous appelez magique.

Quand l'homme de la Terre n'a pas suffisamment d'intelligence pour découvrir par lui-même l'essence des Lois qui régissent notre WAAM (Univers), quand son esprit n'est pas capable de réaliser des études techniques sérieuses qui le consacrent devant ses contemporains dans la catégorie des philosophes, des scientifiques..., quand sa capacité mentale n'est pas capable de réaliser

des études fondamentales de hautes mathématiques, il se sent complexé et mis à l'écart devant la Société. Apparaissent alors des mécanismes de défense inconscients qui le poussent à se faire connaître et être populaire, admiré par les autres membres de la Société. Cette position est, nous le répétons, SUBCONSCIENTE, nous ne pouvons qualifier ces pauvres personnes de menteuses (sauf dans quelques cas). Elles-mêmes se suggestionnent en s'arrogeant le caractère d'hommes et de femmes dotés de pouvoirs étranges. Phénomènes qui, pour un quelconque physicien, psychologue, prestidigitateur ou mathématicien, sont parfaitement explicables s'ils pouvaient les analyser soigneusement, et qui pour eux adoptent le caractère de magiques, de surnaturels.

Ils se consolent en les racontant, en les exagérant volontairement, en les entourant d'une auréole de mystère pour impressionner les assistants. Un quelconque chercheur en calcul de probabilités, connaît la facilité qui fait que, parmi un million d'éléments différents, l'un d'eux adopte une forme curieuse. Il ne manquera donc pas des personnes avec une mentalité hystéroïde qui attribuera à ce fait, un caractère surnaturel et magique.

Vous qualifiez de magique tout ce que vous ne connaissez pas, comme vos ancêtres attribuaient un caractère magique à l'éclair ou à l'éclipse de soleil. Vous pouvez observer comment les personnes les plus superstitieuses se trouvent parmi les individus qui n'ont pas fait d'études universitaires. Vous avez tous écouté des récits surprenants de prémonitions, de voyances, de guérison miraculeuse, de cas de lévitation, d'apparitions fantasmatiques. Observez les personnes qui narrent ces faits surprenants. Si on leur pose des questions de physique élémentaire, de Mathématiques, de Physiologie, de Médecine fondamentale, ils ne savent que répondre. Incapables de dominer dans des secteurs de la culture qui exigent un quotient intellectuel élevé, ils désirent se faire admirer par leurs amis en se faisant passer pour des protagonistes et témoins de ces faits surprenants. S'ils ne savent pas répondre aux questions les plus simples sur les Sciences physiques et Cosmologiques : comment auraient-ils pu analyser ces événements pour écarter toute possibilité d'explication naturelle....?

Pour ces personnes, le fait que le magique et le surnaturel fassent partie de leur vie constitue une véritable drogue. Ils vivent heureux ainsi sans se rendre compte que de telles idées sont aliénantes. Vous possédez une belle phrase évangélique : "seule la vérité vous rendra libres". Vous n'avez pas mesuré le merveilleux sens scientifique de cette phrase. La Magie, la superstition sont d'autres facteurs qui en s'emparant du Réseau Social Terrestre, le rendent malheureux. Si vous continuez à suivre les pratiques magiques des guérisseurs sauvages, l'indice de mortalité continuera à être élevé.

Nous savons combien seront douloureuses ces phrases à certaines personnes qui s'affairent dans ce monde merveilleux des songes. Apparemment, il y a une beauté singulière de penser que quelque chose de mystérieux et de magique se cache derrière certains faits. Apparemment vous croyez que la vie n'a pas de sens si nous ne croyons pas à la magie. Vous pensez également que l'individu vicié par le LSD (acide lysergique) et plongé dans le monde effrayant des hallucinations, ne voudra pas sortir de celui-ci même si la drogue est en train de détruire son cerveau. Il est esclave de son habitude.

Vous ne vous rendez pas compte que la plus merveilleuse "magie" se trouve précisément dans la Nature, dans les lois du WAAM que ni vous ni nous n'avons encore découvert. Mais pour y parvenir, l'ÉTUDE et l'ANALYSE EMPIRIQUE de laboratoire sont nécessaires. Le chemin facile de la superstition, de la magie et du mystère ingénu vous conduira à un chemin sans issue. Vous-même avez été les témoins sur la Planète Terre du fait que le verbiage magique des alchimistes ne les a absolument pas conduits

à la découverte de la pierre philosophale qui convertit le plomb en or. Seuls les scientifiques spécialisés en Physique nucléaire pourront en toute clarté, sans fraude, obtenir cette transmutation.

Il existe encore un ensemble immense de Lois et de principes merveilleux, crées par WOA (DIEU) et qu'il faut découvrir. Les charlatans profitent d'appeler "magiques" ces principes inconnus et ils les embrouillent continuellement en les mélangeant avec des faits pleins de fantaisie comme ceux que l'on attribue aux fakirs. De nombreux voyageurs racontaient que le "Saddu" "obligeait son aide à monter jusqu'à l'extrémité de la corde : ensuite l'enfant disparaissait dans l'air. L'ascète brûlait la corde et de ses cendres apparaissait de nouveau le jeune assistant".

Voyez vous même la différence que présente une narration faite par une personne ignorante, aimant le mystère et la magie, qui exagère inconsciemment le fait réel et la version strictement scientifique qu'apporte l'expert ou le scientifique et qui narre objectivement et avec précision les faits en les ajustant à la réalité.... Il est clair qu'il est plus "beau" de créer un mensonge poétique que de réaliser de froids calculs avec un ordinateur.

Nos frères partirent cette même après-midi et firent semblant de retourner à la capitale. En réalité, ils retournèrent à l'endroit où s'était produit le surprenant phénomène. Ils attendirent la tombée de la nuit pour effectuer un premier examen du terrain.

L'aire analysée présentait comme accident tectonique le plus accusé une petite faille à quelques trois-cent mètres. Ils préparèrent le petit XOIMMA UGII récupérable dont ils disposaient. Vous ne connaissez pas cet appareil. Nous en avons quelques-un sur Terre pour nos études. Ils ont la forme d'un ellipsoïde de révolution. Les équipements utilisés sur notre Planète sont beaucoup plus grands. Le dispositif possède un générateur multiple de fréquences comprises dans la gamme de 5.1020 cycles par seconde, en plus de quelques détecteurs de température, intensité des champs magnétique et gravitationnel.

L'appareil est contrôlé par un fasceau de fréquences de 6,77.1020 cycles/sec. Il se dépose au sol et commence alors à se créer tout autour une couche gazeuse de GOONNIAOADOO (vous l'appelez PLASMA). La température très élevée des pellicules extérieures de cette couche de plasma contrôlée magnétiquement, capable de vaporiser la silice, fait s'enfoncer le dispositif au sein des différentes couches ou strates du terrain comme une pièce de monnaie chaude s'enfonce au sein d'une barre de glace. (voir IMAGE 2)

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Une fois enterré à des profondeurs de l'ordre de cinquante à cent mètres, il est contrôlé pour pouvoir se déplacer horizontalement (IMAGE 2A) en occupant une série de points correspondants à un réseau idéal, à partir desquels il émet un faisceau tronconique d'ondes (fréquences citées) capables de traverser les différentes strates.

Simultanément un UULUEWA situé dans l'air à une hauteur de 20 ou 30 mètres capte en autant d'autres points du réseau les impulsions émises par l'appareil qui les lui envoie de sa grande profondeur. (IMAGE 2A)

Le système présente une certaine ressemblance avec les appareils radiométallographiques que vous utilisez sur votre Planète pour examiner les métaux avec les rayons Rœntgen. La différence consiste dans le fait qu'au lieu d'utiliser un écran géant pour enregistrer la radiographie du terrain, un élément explorateur aérien balaye tous les points de l'image idéale en les enregistrant et en les intégrant dans une mémoire de cristal de titane qui nous donnera à la fin une vue en trois dimensions du sein de l'écorce terrestre explorée avec tous ses accidents internes obtenus grâce à leur contraste d'opacité au passage de ces radiations. Avec des équipements miniatures comme ceux utilisés par nos frères en Inde, on peut découvrir ainsi des filons de minéraux, des courants d'eau ou d'hydrocarbures, des roches enterrées, des tunnels et des tubes enterrées, des ruines de cités préhistoriques et différents objets de diamètre supérieur à cinq centimètres (avec les équipements miniatures tels que ceux que nos frères utilisèrent en Inde).

L'examen du terrain révéla une première couche de micaschistes granitifères et de calcaires cristallisés, avec une densité élevée (dans la zone la plus profonde) d'ardoises micacées. La couche la plus extérieure était composée d'ardoise mélangée à de l'argile, et présentait une végétation peu riche en variétés.

Pendant les derniers UIW de l'après-midi les appareils réalisaient l'exploration et nos frères localisèrent le point exact où le Saddu avait posé sa corde. Il y avait encore les plantes arrachées et les traces de pas des spectateurs. Il ne semblait y avoir personne bien que l'examen se soit effectué avec la lumière adéquate. Une épingle rustique qui était sûrement tombée d'un des assistants de l'après-midi (puisqu'elle ne présentait pas de signes d'oxydation) fut l'unique élément trouvé. Cependant, une zone d'environ quatre mètres carrés a été photographiée et 16 échantillons de sol correspondant à autant de points d'un réseau de quadrillage idéal ont été recueillis à l'endroit même où le rouleau de corde a été placé. Auparavant, le matin, les fibres végétales en avaient été retirées, et les enregistrements faits de l'intérieur étaient, bien sûr, conservés pendant que nos frères faisaient semblant de l'examiner indoliment.

Il n'était pas possible d'examiner et de comparer tout le matériel informatif obtenu ce jour-là. YOA 6 et URIIO 79 retournèrent quelques jours plus tard à Singapour où résidait à ce moment-là notre ancien chef des hommes d'UMMO en mission sur la Planète Terre.

Les résultats nous stupéfièrent. L'analyse des photographies de la surface de la zone, les enregistrements de l'intérieur de la corde, l'analyse chimique des fibres, les échantillons de terre et encore moins l'aiguille ne servirent à rien parce que l'examen de la structure géologique de l'intérieur de la zone montra parfaitement et clairement la fraude.

On pouvait voir parfaitement trois galeries, renforcées grossièrement par des planches, qui partaient du petit bosquet (image 3).

Le dessin joint démontre parfaitement comment se déroulait la fraude. Des trois galeries, l'une d'elles arrivait à deux mètres (1) Note 1 ajouté à la main, ainsi que la note elle-même en bas de la page de l'endroit où avait été posé la corde. Les deux autres galeries avaient pour but de pouvoir refaire l'épreuve en d'autres points pour endormir la méfiance des assistants à la scène.

(1) L'image 4 n'est pas dessinée en gardant les proportions.

La série successive d'images illustre suffisamment cette fraude et il n'est pas nécessaire d'approfondir les explications. (image 4)

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A partir de la galerie souterraine, un compère secret attend que l'assistant introduise par un des tubes qui mène à la surface, l'extrémité de la corde. En s'aidant d'un crochet B de fil de fer, il attrape le noeud et le tire. En même temps il élève la barre de fer D enterrée en A et recouverte de fibres tressée pour imiter la corde. Les spectateurs ne voient pas l'opération car le rouleau de corde les en empêche, par contre ils peuvent observer comment la corde se déroule (tirée par l'assistant souterrain) et comment "elle" s'élève dans l'air. (En réalité, c'est la barre de fer, couverte de fibres végétales de la même couleur, qui s'élève).

Quand il a élevé la barre au maximum, l'assistant la bloque avec un autre crochet de fer E (voir l'image), et une autre poutre transversale en bois. L'enfant peut alors monter sans problème.

Maintenant que vous le savez, vous devez penser que c'était trop facile. Et rester décontenancés. Souvent les jeux d'illusionnisme que réalisent les prestidigitateurs terrestres ont une base simple. Cependant nous n'avons jamais lu une seule explication du fameux effet de la corde, et nos penseurs eux-mêmes pensaient effectivement, à une fraude ; mais en supposant que ce soit beaucoup plus complexe, croyant que le subterfuge se trouvait dans la corde elle-même. Comme par exemple une substance chimique pour durcir la corde instantanément, ou peut-être un dispositif secret placé dans le nœud le faisait-il monter par des procédés magnétiques... Mais la réalité était cependant plus simple tout en étant ingénieuse. Si tout le génie gâché par les Terrestres pour tromper leurs frères était utilisé pour mieux organiser la société....

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