D62-5
T1-69 à 71

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Traduction JJP, AJH
Dernière Modification: 20/01/2021
Vérifié conforme à l'original (AN) Scanner
Titre de la lettre : L'enchantement des serpents.
Date : 01/05/1967
Destinataires : Monsieur Dionisio Garrido
Langue d'origine : Espagnol
Notes : Cinquième lettre de 3 pages, d'une série de 7 lettres.

Les pages T5-70 et T5-71 ont été interverties, T5-71 est la deuxième page de la lettre et T5-70 est la troisième page.

UMMOAELEWE
Nombre de copies 1
Langue : ESPAGNOL

DIONISIO GARRIDO BUENDIA
MADRID ESPAGNE

Suite    L'ENCHANTEMENT DES SERPENTS

Le 17 septembre 1957, notre frère en mission sur OYAGAA (Planète TERRE) YOA 6 fils de UNNOO 532 accompagné de EMEE 48, fils de EMMEE 44, arrivèrent dans un hameau des environs d'AHMADABAD.

A des dates antérieures, le premier des frères cités avait pénétré en Inde avec des missions d'études définies. La première pour analyser certains phénomènes supposés parapsychologiques et la seconde pour élaborer un rapport sur le développement du TANTRA ainsi que l'analyse du BHUTASUDDHI ou purification (SHUDDHI) des cinq éléments (bhuta) qui composent le corps, condition requise indispensable dans tout rite tantrique. Les motivations internes de type subconscient qui soustendent ces pratiques du Tantra revêtent pour nous une énorme importance car, en elles, se présente avec toute sa pureté une réaction neurocorticale dénommée par nous OOGOOIAA IXWEE qui apporte assez de lumière sur le comportement des OEMII terrestres sous l'effet de la suggestion provoquée par les liturgies religieuses.

Cette fois cependant, l'objectif était semblable à celui correspondant du premier voyage. Nos frères débarquèrent alors dans la colonie portugaise de Goa et passèrent la frontière coloniale en direction de Bombay et de là à AHMADABAD

Nos frères portaient des passeports finnois en se présentant comme des agents consulaires de Finlande dans la ville portugaise, en voyage de loisirs vers Damao, Goa et le Pakistan.

Nos frères visaient trois objectifs concrets dans l'intention d'interpréter de tels phénomènes. L'un d'eux était de résoudre concrètement ce qu'il y avait de certain dans une des plus anciennes traditions hindoues concernant les "enchanteurs" de serpents.

Dans cette cité (AHMADABAD) des conversations téléphoniques eurent lieu avec un commerçant anglais dans l'électro-ménager, en nous présentant à lui comme des OEMII de UMMO. Ce commerçant licencié en mathématiques reçut postérieurement une série de rapports sur la Théorie des Processus et l'algèbre de Boole qui le surprirent grandement. Sans arriver à accepter que nos frères soient réellement des habitants d'une planète lointaine, il montra sa reconnaissance en apportant une série de données des plus précieuses, grâce auxquelles il fut possible de réaliser un court voyage dans une des petites villes voisines et d'entrer en contact avec deux SHAGAT (espèce de fakirs) qui gagnaient leur vie en réalisant divers effets surprenants, comme avaler du plomb fondu et des grenouilles ou manger du verre (ensuite nous avons su qu'il s'agissait en réalité de lames de sucre candi transparentes) et mettre les mains dans une boite pleine de scorpions.

Le 19 septembre 1957, différents voisins se réunirent avec nos frères et un accompagnant portugais qui servait d'interprète, car nos frères feignaient d'ignorer le dialecte de la région bien que YOA 6 était un spécialiste de la sémantique hindoue à cette date.

La placette où eut lieu cette action était située à une extrémité du village, très mal pavée de calcaire avec une boue abondante due aux pluies récentes ; un des SHAGAT s'avança avec un grand panier tissé d'une fibre semblable à la jute vulgaire provenant d'une liliacée du genre Corchorus très abondante dans cette région.

Pas très loin, il y avait une source qui servait d'abreuvoir aux animaux. Nos frères obtinrent secrètement des images non seulement de la source mais des environs, ils prirent des échantillons de terre qui contenait un grand pourcentage de limon, des matières fécales de vaches séchées et du sable avec beaucoup de quartz.

Un de nos UULUEWAA, préalablement lancé, se maintenait à une hauteur de 940 mètres au dessus du sol. Il s'agit de nos équipements sphéroïdes capables d'enregistrer des sons et aussi des images optiques susceptibles d'être amplifiées en trois dimensions. Notre frère dit dans son rapport :
"A la première heure de l'après-midi le SHAGAT s'assoit avec son panier au sol et commence à prier les bras croisés, les yeux entr'ouverts, murmurant des paroles inintelligibles. Nous contemplions la scène à une distance approximative de 14 mètres. A nos côtés l'autre Shagat nous regardait avec curiosité, deux voisins écoutaient de la musique dans un récepteur à transistors et plusieurs enfants presque nus jouaient avec de la boue. En apparence, nous bavardions et lisions une revue portugaise éditée à Goa, mais sans manquer d'observer les gens autour."

A la quarantième minute, le SHAGAT qui priait se lève et adresse la parole aux spectateurs qui s'assoient et le regardent en silence. Le "fakir" se rapproche pour montrer son panier. Il avait la forme approximative de la coupe que nous présentons dans la figure 1.

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Nos frères arrachèrent, sans que le Shagat s'en aperçoive, quelques fibres du panier, dès qu'ils les laissèrent examiner le récipient. De l'intérieur sortait un morceau de corde d'alfa qu'il montra aux assistants. Un de nos frères demanda la permission d'introduire la main et d'examiner un à un les morceaux de corde, profitant de nouveau pour arracher de petits fragments.

Le SHAGAT, une fois satisfaite la curiosité méfiante de nos frères, se retire à nouveau auprès de la source. Il laisse le panier au sol et s'assoit en tailleur posant les mains sur ses joues.

Ensuite, il commence à siffler en cadence. Il modulait le sifflement en mesure de façon que l'harmonique fondamentale de 750 cycles par seconde faisait fluctuer son niveau trois fois par minute de quelque 0,5 décibel. Nous avons conservé le phonogramme complet, décomposé en ses harmoniques principales, comme souvenir de cette date.

Tous purent observer étonnés comment les segments de corde se redressaient de l'intérieur, sortaient du panier, serpentaient lentement en se traînant dans la boue et s'approchaient du SHAGAT, se maintenant dressés parfois, pour revenir finalement à l'intérieur du panier.

Il s'agissait des mêmes segments de corde qui avaient été examinés quelques minutes auparavant. Il n'y avait aucun doute qu'à l'intérieur il n'existait rien, puisque tout avait été soigneusement analysé.

Comme si ça ne suffisait pas, l'individu envoûteur de cordes apporte de nouveau le panier à nos frères qui sondent une à une les cordes sans rencontrer rien d'anormal.

Dans la nuit on examina les photographies (UULAYA) faites à l'aide de l'UULUEWAA, malheureusement les images étaient déphasées et ne permettaient pas d'analyser ce qui était arrivé à l'intérieur du panier. Cependant les mouvements des cordes pouvaient être vus avec une grande précision. Elles apparaissaient déformées dans leur section. Les mouvements serpentants n'étaient pas brusques comme ils auraient dû l'être par utilisation d'un artifice, tel un fil invisible ou une baguette cachée dans le sable. D'autre part, l'absence de ces fils était certaine car l'amplification des images aurait révélé des câbles ou fibres d'un calibre supérieur à 0,0006 millimètres terrestres. On voyait cependant les extrémités des segments de corde très effilochés et mouillés. Un examen soigneux révéla même des torsions des cordes et des contractions rythmiques qui ne pouvaient être provoqués facilement par une commande souterraine des cordes, à moins que cette commande soit très complexe (d'au moins 438 canaux d'information, ce qui aurait supposé pour le SHAGAT un véritable ordinateur électronique connecté au moyen d'au moins 437 conducteurs électriques ou 438 câbles de connexion mécanique). D'autre part les images révélèrent de longs déplacements des cordes (l'une d'elles rampant comme un serpent faisait un véritable cercle de 7 mètres) sans qu'on voit sortir du sol des câbles de contrôle.

Pour diverses raisons, on écarta une commande par ondes électromagnétiques. En premier lieu il était difficile qu'un humble hindou dispose d'appareils de commande aussi perfectionnés. De plus aucun niveau appréciable de telles fréquences ne fut enregistré dans la gamme des ondes moyennes jusqu'aux ondes centimétriques par notre UULUEWA. Enfin nos frères à l'examen des cordes d'avant et d'après l'expérience, s'acharnèrent à essayer de détecter des corps étrangers métalliques ou non dans l'intérieur de la trame d'alfa sans rien observer d'anormal. Il n'était pas possible de cette façon d'obtenir de tels mouvements en se servant de champs magnétiques. Et d'autre part, la fraude était très difficile car on observait parfaitement que le fakir posa doucement le panier sur le sol sans y mettre ses mains et était éloigné en permanence de quelques deux ou trois mètres terrestres, tranquille et sifflant.

Ceci était réellement surprenant. Cette même nuit le terrain fut examiné sans résultat positif. Les traces de reptation de la corde avaient disparu. La fraude ne fut pas détectée. Malgré tout on élabora une hypothèse qui s'avéra correcte comme nous l'expliquerons dans un prochain rapport.